Equateur: les forces de sécurité mobilisées pour garantir le bon déroulement du référendum de dimanche

À 24 heures d’un référendum sur lequel il base une bonne partie de son futur politique, le président équatorien Daniel Noboa doit faire face à une conjoncture difficile. Depuis le lancement de son conflit interne armé contre les gangs et les cartels de la drogue, la population a largement plébiscité sa politique contre la délinquance. Ces derniers jours pourtant, le retour de la violence et des rationnements électriques massifs ont compliqué le panorama pour le président.

Alors que l’eau manque toujours en Équateur, pour faire fonctionner les centrales hydroélectriques du pays, les coupures d’électricité ont été de huit à treize heures par jour ce jeudi et vendredi, déclarés jours chômés par le gouvernement, rapporte notre correspondant à Quito, Eric Samson.

Crainte des sabotages

Le secrétaire d’État à la Communication, Roberto Izurieta, a affirmé jeudi que le barrage de Mazar a été intentionnellement vidé de son eau pour saboter le référendum de dimanche. Une hypothèse reprise par le président Noboa. « Il n’y a personne de plus misérable que ceux qui, durant une semaine de fête démocratique, celle du référendum de dimanche, cherchent à couper l’électricité d’un pays. C’est le plus grand acte de désespoir que j’ai connu durant ma carrière politique, mais nous gagnerons quand même l’élection de dimanche. Nous allons connaître les responsables des coupures d’électricité ».


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