Equateur: le bilan du glissement de terrain monte à 7 morts et 22 blessés

Image publiée par la police équatorienne montrant des policiers en train d'aider des civils à évacuer le site d'un glissement de terrain à Baños, en Équateur, le 16 juin 2024 (Policía de Ecuador)
Image publiée par la police équatorienne montrant des policiers en train d'aider des civils à évacuer le site d'un glissement de terrain à Baños, en Équateur, le 16 juin 2024 (Policía de Ecuador)

Le glissement de terrain survenu dimanche dans une région touristique de l’Équateur à la suite de fortes pluies a fait sept morts et 22 blessés, selon un dernier bilan lundi des autorités.

Dimanche, elles avaient indiqué que six personnes avaient perdu la vie, autant avaient été blessées et 30 autres, qui voyageaient dans un bus, étaient portées disparues.

Le Secrétariat national de gestion des risques (SNGR) a assuré lundi que toutes les personnes initialement portées disparues dans ce bus avaient été retrouvées et étaient "en sécurité".

Parmi les 22 blessés, quatre se trouvent dans un état "critique", selon la même source.

La catastrophe est survenue dans les municipalités de Baños de Agua Santa et de Cotopaxi, une zone touristique de la province de Tungurahua (centre) située au pied d'un volcan actif.

Dix personnes restent néanmoins portées disparues dans cette même région de Baños, selon son maire, Marlon Guevara. "Nous parlons d'un glissement de terrain qui a pratiquement emporté tout un quartier", a-t-il déclaré sur un média local, évoquant une "pluie que nous n'avons pas eue depuis 20 ans".

Lundi, le nettoyage des routes touchées se poursuivait notamment à Baños de Agua Santa, où les cours ont été suspendus.

Les intempéries ont par ailleurs "considérablement" accéléré l'érosion d'une rivière dans la province amazonienne de Napo (est) traversée par l'Oleoducto de Crudos Pesados (OCP), l'un des deux grands oléoducs du pays transportant le pétrole des champs de cette région de jungle vers la côte Pacifique.

"OCP Ecuador a procédé à la suspension des opérations et à la fermeture des vannes à titre préventif", a expliqué l'entreprise dans un communiqué. Cette mesure a été prise en raison des "dommages possibles à l'infrastructure de l'oléoduc".

Les fortes pluies qui se sont abattues au cours du week-end sur les régions amazonienne et andine de l'Équateur ont semé la désolation dans dix des 24 provinces du pays, où des glissements de terrain et des inondations ont été signalés.

Le phénomène climatique cyclique El Niño, particulièrement puissant cette année, a amplifié la hausse des températures dans la région, et l’Équateur a connu une période "anormalement sèche" au cours de ces derniers mois, selon son agence climatique.

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