Enseignante tuée: la classe politique fait part de son émotion et dénonce un "acte horrible"

Des politiques de tous bords ont réagi ce mercredi, après la mort d'une professeure d'un établissement privé de Saint-Jean-de Luz (Pyrénées-Atlantiques) poignardée par un élève. Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a ainsi ouvert le compte rendu du conseil des ministres par un mot sur ce drame.

"Nous avons tous une pensée après le décès terrible de cette enseignante à Saint-Jean-de-Luz", a-t-il déclaré, assurant la communauté éducative de "tout le soutien" du gouvernement.

Le ministre de l'Éducation Pap Ndiaye, qui va se rendre sur place ce mercredi, a dit son "immense émotion (...) mes pensées pour sa famille, ses collègues et ses élèves".

Un "acte horrible"

Plusieurs élus locaux ont réagi à ce drame, comme le sénateur Les Républicains des Pyrénées-Atlantiques Max Brisson, qui parle d'un "acte horrible que je condamne avec la plus grande fermeté. Solidarité avec la direction et les enseignants." Plus tôt, la sénatrice socialiste des Pyrénées-Atlantiques Frédérique Espagnac avait condamné "cet acte de violence".

"Je pense d'abord à la victime et à tout le corps enseignant qui doit être effrayé par cette nouvelle horrible" a déclaré sur BFMTV Vincent Bru, député MoDem des Pyrénées-Atlantiques qui a eu "une réaction d'indignation et de très grande peine."

Au sein de la Nupes, on note d'abord la réaction d'Olivier Faure, député élu en Seine-et-Marne et premier secrétaire du PS, qui a évoqué sa "très vive émotion à l’annonce de cette enseignante de Saint Jean de Luz". "On demande tout à nos enseignants qui doivent faire face à toutes les violences de la société. Condoléances à la famille et soutien à la communauté éducative", a-t-il ajouté.

Le député LFI Alexis Corbière a dit lui "l'horreur et le choc" face à cette mort assurant son "affection et (sa) solidarité avec la famille et les collègues de cette enseignante ignoblement assassinée".

Sa collègue écologiste Sandrine Rousseau a de son côté qualifié la situation "d'effroyable", "mes pensées vont aux proches de cette enseignante et au-delà aux personnels de l’Éducation nationale".

Le secrétaire national du Parti communiste, et député élu dans le Nord, Fabien Roussel, s'est lui aussi exprimé:

"Infinie tristesse à l'annonce du décès de l'enseignante de Saint-Jean-de-Luz, poignardée par un élève. Pensées pour sa famille, pour ses collègues et pour l'ensemble de la communauté éducative".

"Solidarité avec tout le corps enseignant de France"

"Je m'incline devant la douleur des proches de cette enseignante dont la disparition endeuille toute la communauté éducative de notre pays", a écrit de son côté le secrétaire général de Renaissance Stéphane Séjourné.

Le président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur Renaud Muselier a assuré sa "solidarité avec tout le corps enseignant de France" et qualifié l'attaque d'un "acte de barbarie".

Marine Le Pen, patronne des députés RN et elle-même élue dans le Pas-de-Calais, a réagi:

"Mes pensées les plus émues pour la famille et les proches de l’enseignante tuée ce matin à Saint-Jean-de-Luz, poignardée en plein cours par un élève. L’ultra-violence a conquis toute notre société, jusqu’à l’école, il est urgent d’agir pour la sécurité des Français."

"Horrible et triste nouvelle", a tweeté Gilbert Collard, député européen Reconquête. Le leader de ce parti, Éric Zemmour, a lui dit sa "stupéfaction devant la nouvelle tragédie qui frappe notre école".

Le député des Alpes-Maritimes Les Républicains Éric Ciotti a de son côté pointé du doigt "l’ensauvagement de la société" ajoutant qu'il "est urgent de revoir la gradation des peines des mineurs". Le président du Sénat Gérard Larcher s'est lui dit "saisi par la violence" de cette mort.

Article original publié sur BFMTV.com