Endométriose : ce nouveau test pourrait la dépister en 7 jours

Jusqu'à présent, l'endométriose mettait en moyenne sept ans avant d'être dépistée. Mais un nouvel outil pourrait changer la donne, et réduire drastiquement l'errance médicale des patientes : à 7 jours. C'est du moins la promesse de l'Endotest, un dépistage salivaire proposé par la start-up Ziwig en collaboration avec le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF).

Le 9 juin dernier paraissait dans le New England Journal of Medicine une étude consacrée à ce test diagnostic, révélant une efficacité de plus de 90% après avoir été éprouvé sur 200 patientes, dont certaines présentaient déjà une endométriose avérée et d'autres chez qui elle était suspectée.

Des marqueurs de la maladie repérables via la salive

Le principe de l'Endotest, c'est d'effectuer un prélèvement salivaire pour en faire un séquençage des "micro ARN" explique le communiqué, combiné à un outil d'intelligence artificielle. Cette technique de pointe permettrait d'identifier des marqueurs de la pathologie après sept jours d'examen en laboratoire.

Pour rappel, l'endométriose se caractérise par des dépôts de muqueuse utérine à l'extérieur de l'utérus (sur les ovaires, les intestins ou la vessie). Cette dernière se met à saigner au moment des règles. Mais les saignements, ne parviennent pas à s'évacuer naturellement, ce qui provoque des lésions et de petits kystes. Ces kystes grossissent (...)

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