Endométriose : un an après, où en est la stratégie nationale de lutte contre la maladie ?

Alors que l’endométriose toucherait près d’une femme en âge de procréer sur 10, ses causes restent incomprises et de nouvelles pistes thérapeutiques tardent à émerger. Un an après l’annonce d’une stratégie nationale par Emmanuel Macron, la situation s’est-elle améliorée ?

Le 11 janvier 2023, Emmanuel Macron lançait la première stratégie nationale de lutte contre l'endométriose, un "drame du quotidien" qui toucherait près d'une femme menstruée sur 10 dans le monde, soit près de deux à quatre millions en France. Caractérisée par la présence de muqueuse utérine en dehors de l’utérus, elle peut s’avérer particulièrement invalidante et nécessite une prise en charge adaptée. Et pourtant, encore en 2023, le tabou commence tout juste à se lever et il reste difficile d’obtenir un diagnostic fiable.

"L’endométriose, ce n’est pas un problème de femmes, c’est un problème de société, avait alors déclaré le président de la République. La stratégie nationale que nous lançons porte l’espoir d’une meilleure qualité de vie pour des millions de filles et de femmes." Cette dernière reposait sur trois objectifs : l’investissement dans la recherche, la définition d’un parcours accessible pour toutes les patientes et le développement d’un "réflexe endométriose" pour mieux faire connaître la maladie.

Mais un an plus tard, où en est cette stratégie ? "Il reste des choses à faire, mais on observe depuis ce discours une dynamique qui n’existai pas encore", affirme le chirurgien-gynécologue Benjamin Merlot au Figaro, qui salue "une volonté politique qui n’a pas été qu’un feu de paille".

Au niveau régional, l’accès au diagnostic continue d’être accéléré grâce à la formation de soignants de premier (...)

Lire la suite sur Topsante.com

VIDÉO-VOICI : Laëtitia Milot : ses confidences touchantes sur son endométriose et sa résignation à avoir un second enfant