Emma D’Arcy, icône non-binaire de “House of the Dragon”
On lui doit l’une des performances les plus remarquées dans la deuxième saison de House of the Dragon, la série à succès de HBO.
Du quotidien américain The New York Times au site d’informations californien Them, la presse étrangère dresse le portrait d’Emma D’Arcy.
Rare artiste ouvertement non binaire, D’Arcy est devenue une icône et crève l’écran dans le rôle de Rhaenyra Targaryen, prétendante au trône de son défunt père.
Entamé en 2022, ce préquel de Games of Thrones fait un bond de 200 ans en arrière pour raconter la gloire et la décadence de la dynastie des Targaryen.
Avec sa longue perruque blonde ourlée de tresses épaisses, Emma D’Arcy y incarne Rhaenyra, héritière du trône de fer, dont la légitimé et la capacité à diriger le royaume sont pourtant remises en cause par une communauté encore patriarcale.
Les questions liées au genre font partie intégrante de l’intrigue, où les femmes qui prétendent au pouvoir voient régulièrement leurs efforts sapés par les hommes.
“Si elle se pose des questions sur le genre, c’est parce qu’elle voit les hommes prendre une place qui ne lui est pas accessible.”
Emma D’Arcy au sujet de son personnage dans “Vanity Fair” en 2022
Emma D’Arcy, 31 ans, a longtemps cru qu’il lui faudrait choisir entre sa carrière et son identité de genre.
“Je m’étais laissé pousser les cheveux pour paraître plus féminine, car je pensais que cela m’aiderait à trouver un agent”, livre D’Arcy au New York Times. Une “panique totale” qui finit par s’envoler en 2020, lorsque HBO lui demande de confirmer ses pronoms avant le tournage de House of the Dragon.
Aujourd’hui, l’artiste britannique se réjouit auprès du magazine britannique Gay Times d’être “une source de représentation pour les téléspectateurs non binaires”.
Emma D’Arcy poursuit : “Dans tout type de médias, on entend et on voit de plus en plus de personnes qui ne se conforment pas au genre, trans et non binaires. Je pense que c’est très encourageant. Cela montre que, finalement, il y a de la place pour tout le monde.”—