« Emily » de Frances O'Connor - la critique et la bande-annonce

Le synopsis

Aussi énigmatique que provocatrice, Emily Brontë demeure l’une des autrices les plus célèbres au monde. « Emily » imagine le parcours initiatique de cette jeune femme rebelle et marginale, qui la mènera à écrire son chef-d’œuvre « Les Hauts de Hurlevent ». Une ode à l’exaltation, à la différence et à la féminité.

La critique de Paris Match (4/5)

Réaliser le biopic d'un écrivain tient de l'exercice de haut vol, tant il est difficile de retranscrire l'acte de la création littéraire, au contraire de celui d'un peintre ou d'un musicien. Pour son premier long métrage derrière la caméra, l'actrice australienne Frances O'Connor, que l'on a pu voir récemment dans « Conjuring 2 », s'attaquait donc à l'Everest : porter à l'écran la vie d'Emily Brontë, qui a été élevée avec ses soeurs par un père pasteur, veuf de surcroit, dans la campagne du Yorkshire.

Rien de bien cinématographique sur le papier mais l'idée forte de Frances O'Connor est de donner à la biographie de la jeune romancière le souffle exaltant de son unique roman, « Les Hauts de Hurlevent ». Son coeur bat la lande entre son amant rencontré au presbytère et son frère Branwell, d'un an son aîné, qui souffre de ne pas posséder le même talent que ses soeurs. Dans le rôle titre, une actrice en devenir, Emma Mackey, beaucoup plus convaincante en poétesse farouche qu'en jeune jouvencelle amoureuse de Gustave Eiffel, comme possédée par son rôle. La flamme dans son regard ne s'éteindra jamais, malgré les non-dits ...


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