Elle pensait avoir une gueule de bois, elle faisait un AVC

La jeune femme souffre encore de certains séquelles liées à son accident vasculaire cérébral.

Les médecins ont diagnostiqué un accident vasculaire cérébral ischémique et hémorragique (Getty Images/Science Photo Libra)

Après un dîner alcoolisé, cette jeune femme avait tous les symptômes d'une gueule de bois. "J'avais passé le vendredi soir à dîner et à prendre un verre avec mes amis et le lendemain, je me sentais très mal. J'avais bu quelques verres, alors j'ai mis mon mal de tête sur le compte d'une gueule de bois. Quand j'essayais de faire du shopping, je me sentais tellement mal que je devais m'asseoir. J'ai donc passé le reste du week-end à la maison. Je suis devenue de plus en plus malade, je me sentais faible et je voulais que la douleur disparaisse", raconte la patiente de 23 ans au Daily Mail.

Mais la douleur ne s'est pas atténuée. Elle avait tellement mal qu'elle avait l'impression qu'il lui manquait "la moitié de la tête". Comme le raconte le journal anglais, sa femme de ménage a remarqué que la jeune femme mélangeait ses mots et tenait des propos difficilement compréhensibles au cours des jours suivant. Elle s'est rendue à l'hôpital où les médecins ont identifié un caillot et un saignement dans son cerveau. "Les médecins pensaient que j'avais un mal de tête exagéré. Mais heureusement, un médecin a pensé qu’il serait préférable que je passe un scanner avant de rentrer chez moi. Un scanner a montré que j'avais eu un énorme accident vasculaire cérébral", se souvient la jeune femme.

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Des séquelles

En effet, les médecins ont diagnostiqué un accident vasculaire cérébral ischémique et hémorragique. "J'ai subi un type d'accident vasculaire cérébral connu sous le nom de thrombose du sinus sigmoïde, accompagné d'une hémorragie sous-arachnoïdienne étendue. On m'a dit que l'accident vasculaire cérébral était probablement dû à une combinaison de facteurs : un vol long-courrier récent, des stéroïdes que je prenais pour une colite ulcéreuse et la pilule contraceptive".

Aujourd'hui, la jeune femme est âgée de 32 ans et souffre toujours de certaines séquelles dont une importante fatigue. "Je suis devenue moins confiante, moins sociable et de plus en plus émotive et en colère. Pendant six mois, je n'ai pu parler qu'à une seule personne à la fois. S'il y en avait plus, j'étais bouleversé par le bruit. J'étais aussi extrêmement fatiguée tout le temps". Elle a décidé de mettre en place un groupe de parole pour les survivants d'AVC.

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