Elle découvre sa tumeur en regardant une photo

La jeune femme a remarqué un problème au niveau de sa mâchoire. Elle souffrait en réalité d'une tumeur de l'hypophyse.

La jeune femme s'est rendue chez le médecin qui lui a recommandé d'aller à l'hôpital en cas de vomissements. (Getty Images)

C'est une photo qui a tout changé. En regardant les clichés pris lors d'un voyage en Europe, Shari Dawson a remarqué quelque chose d'inhabituel. La jeune femme s'est rendue compte que son sourire commençait à être différent et que sa mâchoire lui faisait mal, comme le raconte le New York Post. "J'ai remarqué lentement que mes dents du haut et du bas pouvaient se toucher, alors que je n'aurais jamais pu le faire auparavant. Au fur et à mesure que les années passaient, c'est devenu une sous-occlusion assez importante", a confié la jeune femme.

Rapidement, elle a commencé à souffrir des genoux et a remarqué un gonflement de ses articulations. Elle a également commencé à avoir des maux de tête, attribués à ses douleurs de la mâchoire. Elle a consulté de nombreux professionnels de santé pour assembler toutes les pièces du puzzle.

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Une tumeur de l'hypophyse

À cause d'une importante migraine, elle s'est rendue chez le médecin qui lui a recommandé d'aller à l'hôpital en cas de vomissements. Les médecins ont soigné sa migraine mais la douleur est revenue. De retour à l'hôpital, l'équipe médicale a identifié une méningite et des frissons avant qu'une IRM ne révèle qu'elle avait une tumeur hypophysaire. "La tumeur de l’hypophyse prend naissance dans les cellules de l’hypophyse. La plupart des tumeurs de l’hypophyse ne se propagent pas à d’autres parties du corps (pas de métastases), mais elles peuvent envahir les régions voisines", détaille la Société canadienne du cancer.

Les médecins ont découvert qu'elle souffrait d'une maladie rare appelée acromégalie, causée par une hypersécrétion d'hormone de croissance. Une intervention chirurgicale a été réalisée mais les médecins n'ont pas tout enlevé et une tumeur résiduelle a été repérée dans une zone inopérable. La patiente a été mise sous traitement, mais elle a ressenti des effets secondaires comme une perte de cheveux et de graves nausées. Aujourd'hui, elle veut sensibiliser les autres patients et les aider à recevoir un diagnostic plus précoce.

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