Elections européennes : La République en marche dans les starting-blocks

Christophe Castaner et Edouard Philippe, le 1er février, à Pontoise, dans le Val-d'Oise.

Réunion du bureau exécutif de LREM lundi, rassemblement militant mercredi… Le parti macronien se met en ordre de bataille avant le lancement samedi d'une vaste opération de porte-à-porte, destinée à sensibiliser les Français à l'enjeu du scrutin européen de 2019.

La macronie met résolument le cap sur les élections européennes. Mercredi, devant la presse, le délégué général de la République En Marche a donné le top départ officiel de sa campagne, et rappelé la volonté présidentielle de profiter des scrutins qui se dérouleront dans tous les pays de l'Union en 2019 pour construire une "nouvelle offre politique" en Europe.

Dans cette affaire, Emmmanuel Macron dont la vision présidentielle est tout entière déterminée par la relance du projet européenne, joue gros. De sa capacité à peser sur l'avenir du cantinent va dépendre en grande partie la réussite de son quinquennat. En grognard attentif aux obsessions du chef de l'Etat, Castaner ne néglige rien pour servir la cause.

Lundi soir, La République en marche a pour la première fois ouvert son bureau exécutif aux membres du gouvernement. Objectif : discuter sur le fond comme sur la forme de la meilleure façon d’aborder l’échéance stratégique. Cette liberté que lui offrent les statuts, le délégué général du parti LREM ne l’avait pas encore exploitée pour des questions de sécurité. Faute d’issue de secours, le QG du parti, rue Sainte-Anne dans le IIe arrondissement de Paris, ne permettait pas d’assurer la sécurité des ministres… C’est donc à l’Hôtel Mercure du centre Tour Eiffel que la macronie s’est réunie.

Autour de la table, la direction de LREM, dont plusieurs proches du Président à l’instar des chefs de file des députés et sénateurs macroniens, Richard Ferrand et François Patriat, ou du président du groupe SOS, Jean-Marc Borello. Mais aussi quatorze ministres, compagnons de route de l’aventure En marche comme Benjamin Griveaux, technos ralliés de fraîche date comme la ministre en charge de (...)

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