Eden Hazard contredit Cristiano Ronaldo sur le niveau de la Ligue 1 comparé à l'Arabie Saoudite
L’argent n’achète pas tout. La loyauté ne se monnaye pas. Les milliards investis par QSI auront certes permis au Paris Saint-Germain de passer du statut de grand club français à celui de franchise planétaire en l’espace d’une décennie, notamment en érigeant un pont d’or aux plus grandes stars du football mondial. Mais le PSG a aussi essuyé un certain nombre d’échecs sur le marché des transferts. Tous les joueurs approchés par les dirigeants du club de la capitale n’ont pas cédé aux propositions mirobolantes du Qatar.
Le néo-retraité Eden Hazard l’a encore expliqué pour le podcast de son ancien coéquipier à Chelsea (2012-2019), John Obi Mikel: "Paris était le seul club à faire pression chaque été pour me recruter, lorsque je jouais à Chelsea." Mais le cœur d’Eden Hazard était déjà pris en France. "J'ai toujours dit que mon club en France était Lille. Je ne comptais pas aller dans un autre club. J'ai toujours été clair avec le PSG. Il n'était pas question de les rejoindre. J'aime le football. J'aime les supporters, et quand je dis quelque chose, je tiens ma parole. L'argent n'entre pas en ligne de compte. C'est bien d'avoir de l'argent, bien sûr, mais ce n'est pas comme si j'avais besoin de cet argent. Je m'en fiche."
"L'équipe de Ligue 1 gagnera"
Talent précoce qui a éclaté aux yeux du grand public dans le nord de la France lors de la saison 2008-2009, sous le maillot des Dogues, jusqu’à la consécration en 2011 avec ce doublé historique coupe-championnat réalisé avec Lille, Eden Hazard aura marqué le football français autant qu’il a été marqué par le championnat de France. Ce qui l’oppose à Cristiano Ronaldo. Le quintuple Ballon d’or estimait récemment que le championnat d’Arabie Saoudite, qu’il a été le premier à mettre en lumière, avant un exode massif de joueurs des grands championnats européens, était meilleur que la Ligue 1.
"Je ne suis pas d'accord avec lui, mais ce n'est qu'une opinion, lui a répondu Eden Hazard. Le fait est qu'aujourd'hui, si vous regardez le championnat d'Arabie Saoudite, il y a de grands joueurs. Mais ce ne sont pas de grandes équipes. En France, il y a peut-être moins de grands joueurs, mais ils forment davantage une équipe. Je suis sûr que si une équipe de Ligue 1 joue contre une équipe d'Arabie saoudite, elle gagnera. Peut-être pas aussi facilement que les gens le pensent, mais je le pense. Le niveau en France est bon. Je regarde le championnat français, et ils ont du talent, ils ont de jeunes joueurs, ils peuvent jouer au football. Paris est une bonne ville. Le niveau est là."