Ecoutes : la «maladresse» de Taubira ne doit pas masquer les casseroles de la droite, selon Mandon

Thierry Mandon, à l'Assemblée nationale, le 15 janvier 2014.

Les réactions se multiplient après l'intervention de Taubira sur l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy. Si la majorité fait bloc derrière sa ministre, l'opposition la fustige.

Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale, a défendu jeudi Christiane Taubira dont la «maladresse d’expression» ne doit pas masquer «la gravité des affaires», le «tintamarre de casseroles» autour de l’UMP et de Nicolas Sarkozy. «Il y a eu des imprécisions, des approximations, des ambiguïtés dans son propos et elle-même n’en disconvient pas. Mais on ne peut pas mettre sur le même plan les maladresses d’expression et les malversations sur lesquelles la justice enquête. Il ne faudrait pas que, sous prétexte d’une formulation maladroite mais je crois de bonne foi de Christiane Taubira, la gravité des affaires dont il est question disparaisse», a argumenté Mandon sur France Inter.

«A l’évidence, il s’agit d’un excès de prudence. On a là des affaires en série incroyables, des hurlements quasi quotidiens du principal responsable du parti d’opposition, Jean-François Copé, qui multiplie chaque jour les déclarations solennelles, on a un bruit énorme fait par l’opposition qui n’a qu’un objectif: masquer le concert, le tintamarre de casseroles au milieu desquels la vie publique de l’UMP et de Nicolas Sarkozy est en train de se dérouler», a accusé le député de l’Essonne.

Plus tôt dans la matinée, c'est la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu (photo AFP) qui est venue au secours de sa collègue estimant qu’il n’y avait «pas d’affaire Taubira» et qu’on «était en train de tomber dans un panneau», la droite «en grande difficulté» étant «en train de retourner les choses».

«C’était tout au plus une maladresse, il n’y a pas de dysfonctionnement du tout de la part de l’appareil d’Etat et en particulier de la ministre de la Justice, je crois qu’on est en train de tomber dans un panneau», a déclaré Marylise Lebranchu sur France Info à propos de l’affaire des (...)

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