Dynastie Bongo au Gabon : après le père déchu, le fils mis en examen pour « corruption »

Dans la famille Bongo, c’est autour du fils aîné d’être mis au ban par les putschistes. Noureddin Bongo Valentin, l’ancien porte-parole de la présidence, Jessye Ella Ekogha, ainsi que quatre autres personnes ont « été mises en examen ce mardi 19 septembre et placés en détention provisoire », a déclaré André-Patrick Roponat, procureur de Libreville, la capitale du Gabon.

Noureddin Bongo Valentin avait été coordinateur à la présidence, puis conseiller stratégique de son père au parti PDG, et certains le présentaient comme un successeur potentiel, note RFI.

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Le 30 août, moins d’une heure après l’annonce en pleine nuit de la réélection d’Ali Bongo, au pouvoir depuis 2009 et accusé de fraudes massives, les militaires, menés par le général Brice Oligui Nguema, l’ont renversé, accusant notamment son régime de « détournements massifs » de fonds publics.

Les parents en résidence surveillée

Le jour même du coup d’État, les militaires avaient arrêté l’un des fils du chef de l’État déchu, ainsi que cinq autres jeunes hauts responsables du cabinet de l’ex-président et de son épouse Sylvia Bongo Valentin. Les perquisitions à leurs domiciles, retransmises abondamment par la télévision d’État, les montraient aux pieds de malles, valises et sacs débordants de liasses de billets de banque.

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