Elle pensait que les douleurs de son fils provenaient de la varicelle, c’était en réalité un cancer

Front view image of young boy with chickenpox rash on his chest

Elle pensait que les douleurs de son fils étaient dues à la varicelle qu’il avait contracté quelques mois plus tôt. Il s’agissait en réalité d’un cancer.

Il n’y a rien de pire pour une mère que de voir son enfant malade. Victoria McDonald est passée par là et vit actuellement un véritable cauchemar. Comme elle l’a raconté au Mirror, son fils, Calum Rae, a attrapé la varicelle en janvier dernier, un moment compliqué qui a, généralement, vocation à ne durer qu’un temps. Mais lorsque les plaies ont commencé à s’estomper, il souffrait toujours de douleurs dans tout le corps.

Le jeune garçon, âgé de quatre ans, a ensuite développé des sueurs nocturnes, avait une température élevée et ne s'est plus senti capable de marcher. Sa mère l’a donc emmené d'urgence à l'hôpital où ils ont reçu le terrible diagnostic. Les symptômes de l'enfant de quatre ans provenaient en réalité d'une tumeur près de son rein et non de la varicelle dont il avait été atteint. Calum Rae se tordait de douleur. "Il nous demandait de lui tenir le cou, le ventre et le dos pour soulager la douleur", s’est remémorée sa mère.

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Il suit une chimiothérapie

Depuis l’annonce du diagnostic, le jeune garçon suit une chimiothérapie qui devrait se terminer d’ici peu. "Après cela, il doit subir une intervention chirurgicale pour retirer la tumeur s'ils peuvent l'enlever, puis aura besoin d'une nouvelle chimiothérapie suivie d'une greffe de cellules souches", a ajouté sa mère. Au total, l’ensemble du processus prendra 12 à 14 mois.

Une longue épreuve qu'il semble vivre sereinement. Selon elle, son attitude est "incroyable". Malgré la chimio exténuante, le jeune garçon "veut toujours jouer" et a même appris à faire du vélo pour la première fois. "Il a charmé toutes les infirmières et tous les médecins, ils le trouvent tous adorable", a-t-elle confié.

Actuellement, la famille collecte des fonds pour qu’il participe à un essai clinique afin d’empêcher à l’avenir le retour du cancer. "Le problème est que le cancer réapparaît. Le taux de survie sur une période de cinq ans est de 40%", a-t-elle expliqué tout en confiant avoir de l’espoir. "Nous avons trouvé ce centre de cancérologie à New York. Ils sont spécialisés dans les essais sur le neuroblastome et essaient de trouver un moyen d'empêcher qu'il ne revienne".

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