Laisser votre téléphone portable sur la table de nuit pourrait nuire à votre santé

The woman lay on the bed and phone. night time

Devenu un outil indispensable du quotidien, le téléphone portable nous suit dans la plupart de nos tâches. Mais attention, dormir avec ne serait pas bon pour notre santé.

C’est un rituel pour beaucoup. Le soir, avant d’aller se coucher, nombreux sont ceux qui posent leur téléphone portable sur leur table de nuit après avoir regardé des vidéos, téléphoné ou écrit à des amis. Si cette petite habitude n’a l’air de rien, elle pourrait pourtant être dangereuse, à en croire la psychologue Gabriela Paoli, dont les propos ont été relayés par le site Pourquoi Docteur.

"Si on se réveille pendant la nuit, nous serons sûrement tentés de nous connecter et nous perdrons des heures de sommeil dont nous subirons les conséquences négatives le lendemain", a-t-elle expliqué tout en rappelant qu’une mauvaise nuit augmentait le risque d’être irritable et d’avoir des troubles de la concentration.

La solution serait donc, pour elle, d’éloigner au maximum son téléphone portable et de le mettre en mode avion pour éviter tout tracas et dérangement. "Revenez aux vieilles et saines habitudes de toujours. Prenez un bon livre et écoutez la radio ou de la musique pour vous endormir. De cette façon, vous aurez beaucoup plus de chances de ne pas céder à la tentation de vous connecter pendant la nuit et de perdre des heures de repos", a-t-elle conseillé.

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Comme le rappelle l’Institut national du sommeil et de la vigilance, l’exposition à la lumière bleue des écrans stimule fortement les récepteurs de la rétine, envoyant de fait à l’horloge biologique un signal "de jour" qui retarde l’endormissement et induit un retard de phase. Même des signaux lumineux extrêmement minimes ont un impact.

Si certaines personnes n’auront pas de mal à adopter ces nouvelles habitudes, d’autres en revanche éprouveront sûrement certaines difficultés, à commencer par les nomophobes, ceux qui ont une peur panique d'être séparé de leur téléphone. Un quart des Français se considèrerait atteint par ce trouble.

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