Dopage : Ophélie Claude-Boxberger suspendue 4 ans par le Conseil d'État

Portrait d'Ophélie Claude-Boxberger, ici à Montbéliard en avril 2020 (photo d'illustration).
Portrait d'Ophélie Claude-Boxberger, ici à Montbéliard en avril 2020 (photo d'illustration).

Mardi 26 avril, l'athlète Ophélie Claude-Boxberger a été suspendue pour quatre ans par le Conseil d'État, soit deux ans de plus que ce qu'avait décidé la commission des sanctions de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), pour avoir été contrôlée positive à l'EPO en septembre 2019. L'AFLD avait réclamé huit ans de suspension et avait fait appel devant le Conseil d'État de la décision de la commission des sanctions, instance indépendante, de prononcer une sanction de deux ans à l'encontre de la sportive.

Cette sanction de quatre ans avait été requise par le rapporteur public. Celui-ci avait estimé à l'audience que les « circonstances particulières » soulevées par la défense de l'athlète ne permettaient pas de réduire la suspension. En revanche, il n'a pas retenu le délit supposé de falsification. En effet, en plus de la prise d'EPO, l'AFLD demandait que l'athlète soit sanctionnée également pour avoir falsifié des éléments du contrôle antidopage, notamment en influençant le témoignage de son ex-entraîneur et ex-beau-père Alain Flaccus.

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Celui-ci s'était dans un premier temps accusé d'avoir injecté de l'EPO à l'athlète lors d'un massage, avant de revenir sur ses aveux. L'AFLD estimait que ce témoin avait été manipulé par l'athlète, et avait également menti sur sa géolocalisation les jours précédant son contrôle.

La commission des sanctions de l'AFLD ne l'avait pas su [...] Lire la suite