"Je lui ai donné la victoire": Jordan Zébo s'en veut et espère une "revanche" contre Cédric Doumbé
Des regrets, et un espoir. Dans l'émission Clique sur Canal+, Jordan Zébo s'est exprimé pour la première fois depuis sa défaite en 9 secondes contre Cédric Doumbé lors du PFL Paris au Zénith, et a notamment donné des nouvelles de sa santé. "Ça va bien, même si je suis forcément déçu de cette prestation. Je lui ai donné la victoire avec cette erreur. J'aimerais bien une revanche. (...) J'ai envie de rattraper cette erreur", affirme le combattant martiniquais.
" J'aimerais bien une revanche. (...) J'ai envie de rattraper cette erreur", poursuit-il.
"Il a bien joué son jeu, il a bien saisi l'opportunité donnée. Il a capitalisé dessus", explique Jordan Zébo, qui déplore par ailleurs le cyberharcèlement dont il a été victime et les excès du camp adverse en matière de trashtalking. "Il a gagné avec tout ce qu'il y a eu autour. (...) J'ai été trop touché dans ma personne et j'ai trop voulu prouver quelque chose à quelqu'un, alors qu'il n'y a rien à prouver. Il y avait juste à gagner. J'ai mis trop d'émotion dans ça. J'aurais dû juste faire un copier-coller de ce qu'on avait répété. La façon dont je démarre, c'était déjà l'erreur".
Doumbé a-t-il été trop loin dans la provoc?
Jordan Zébo estime que les organisateurs auraient dû freiner Cédric Doumbé, qui a poussé le curseur de la provocation comme jamais dans la dernière ligne droite, allant jusqu'à entrer dans l'arène du Zénith de Paris avec un matelas "Bonne nuit Jordan" en faisant hurler des "t'es mort!" au public en réponse à ses "Jordan!".
"Même si le trashtalk fait partie du marketing, c'est un peu aussi à l'organisation de mettre des limites", estime-t-il.
"Ça m'a fait connaître, c'est bien beau... Mais dans les autres ligues, si c'est trop grossier ou trop explicite sur la musique d'entrée, on demande à changer la musique. (...) Une fois que le combat est fini, il faut qu'il y ait le moins d'impact possible sur le sportif. Pendant toute la fight week, il n'y a pas eu ces limites".