Donald Trump plaide non coupable en Géorgie, où il est accusé d’avoir manipulé les résultats en 2020

Donald Trump, ici le 8 août 2023, a plaidé non coupable dans l’affaire des résultats de la présidentielle 2020 en Géorgie.
Donald Trump, ici le 8 août 2023, a plaidé non coupable dans l’affaire des résultats de la présidentielle 2020 en Géorgie.

ÉTATS-UNIS - Et pour la quatrième fois, c’est la même issue. L’ex-président américain Donald Trump, inculpé pour avoir cherché à inverser le résultat de la présidentielle de 2020 dans l’État de Géorgie, a plaidé non coupable dans cette affaire, selon un document judiciaire déposé ce jeudi 31 août.

Il s’agit du quatrième dossier pénal dans lequel est inculpé le magnat, qui brigue de nouveau la Maison Blanche et qui reste le favori pour les primaires républicaines malgré ses déboires judiciaires. L’ancien président a plaidé non coupable dans ces quatre dossiers.

Dans le document signé de sa main que vous pouvez voir ci-dessus, il dit également renoncer à son droit de se présenter au tribunal le 6 septembre pour la lecture de l’acte d’accusation. Dans les affaires de New York (un paiement qui pourraient avoir acheté le silence de l’actrice X Stormy Daniels) et en Floride (documents confidentiels retrouvés à sa résidence de Mar-a-Lago), il avait l’obligation de s’y rendre, explique la BBC.

18 autres personnes inculpées, dont Rudy Giuliani

Dans le cas de Washington (le tristement célèbre assaut du Capitole), il pouvait également le faire par visioconférence, mais avait refusé et s’était présenté au tribunal. En revanche en Géorgie, les accusés peuvent choisir d’y aller ou non. L’ex-président a opté pour la seconde option évitant ainsi d’être filmé devant le juge, souligne le spécialiste des États-Unis William Reymond sur Twitter.

Dans cette affaire Donald Trump et 18 autres personnes, dont son ancien avocat Rudy Giuliani, ont été inculpées mi-août de tentatives illicites d’obtenir l’inversion du résultat de l’élection de 2020, remportée dans cet État-clé par l’actuel président démocrate Joe Biden. La loi sur la délinquance en bande organisée, utilisée par la procureure dans ce dossier, prévoit des peines de cinq à vingt ans de prison.

Dans ce dossier, l’ex-président a dû se rendre la semaine dernière dans une prison d’Atlanta pour être fiché, une première pour un ancien président américain. Il y a été soumis à une prise de photo d’identité judiciaire avant de rapidement repartir grâce au paiement d’une caution de 200 000 dollars.

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