DOCUMENT BFMTV. Législatives: les images de l'agression de Prisca Thevenot et son équipe

Une agression en plein jour. La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et son équipe ont été prises à partie, mercredi 3 juillet, lors d'un collage d'affiches à Meudon (Hauts-de-Seine). Virginie Lanlo, sa suppléante, a été touchée à la jambe et au bras et un militant a été blessé à la mâchoire. BFMTV a pu consulter des images montrant la scène, qui a eu lieu autour de 20 heures.

Ces vidéos, tournées depuis des immeubles adjacents au lieu de l'agression, permettent aux enquêteurs de débuter un travail d'identification des participants. On peut apercevoir une douzaine de personnes nassées autour de l'équipe de campagne.

Prisca Thevenot et sa suppléante ont raconté l'agression aux policiers. Elles affirment notamment qu'une trottinette a été utilisée comme "une arme" pour frapper le pare-brise de la voiture de Virginie Lanlo. BFMTV a pu se procurer des images montrant la violence du choc.

Dans d'autres images, Virginie Lanlo apparaît assise, visiblement en état de choc. D'abord entourée par les forces de l'ordre, elle est ensuite enlacée par Prisca Thevenot.

Plainte déposée

La porte-parole du gouvernement a raconté au Parisien ces faits pour lesquels une plainte a été déposée: "Tout s'est passé très rapidement", explique-t-elle. Elle dit avoir vu les jeunes arracher des affiches, et leur aurait dit, "sans aucune agressivité" que c'était interdit.

"Ils s'en prennent immédiatement à l'un de mes militants, blessant au passage Virginie (Lanlo)", a-t-elle poursuivi.

"La violence n'est jamais la réponse", a écrit Prisca Thevenot ce jeudi matin sur X (ex-Twitter), remerciant les nombreux soutiens qui lui ont été adressés.

Dans son ensemble, la classe politique a dénoncé cette agression. Le président du RN Jordan Bardella lui a apporté son "soutien total", tandis que le Premier ministre Gabriel Attal a dénoncé une "violence" et des "intimidations (qui) n'ont pas leur place dans notre République".

Une enquête a été ouverte par le parquet de Nanterre, quatre personnes dont trois mineurs ont été placés en garde à vue dans la soirée. Depuis le début de la campagne des élections législatives, d'autres élus ou candidats ont été pris à partie.

Article original publié sur BFMTV.com