D'où viennent do, ré, mi, fa, sol, la, si ?

On les apprend par cœur dans les cours de solfège. Mais il fut une époque où la musique n’avait pas de langage commun.

Tout commence avec les Grecs. Au VIème siècle, le philosophe Boèce utilise les premières lettres de l’alphabet A, B, C, D, E, F et G pour retranscrire l’octave. Mais celles-ci ne font pas référence à une lettre fixe : chaque partition débute toujours par la lettre A quelle que soit la note. Ce n’est que cinq siècles plus tard que le moine Odon de Cluny associe chaque lettre à une note.

Par la suite, il faut attendre le XIème siècle pour voir apparaître les noms de la gamme musicale “ut, ré, mi, fa, sol, la, si”. C’est (là encore) un moine bénédictin italien, ou plus précisément toscan car l’Italie n’existe pas encore en tant que pays réunifié, qui a l’idée de nommer différemment les notes de la gamme. Guido d'Arezzo s’inspire d’un hymne issu des vêpres latines appelé Naissance de saint Jean-Baptiste : Ut queant laxis.

Pour son système de solmisation, l’homme d’Église s’inspire de la première syllabe de chaque strophe :

Ut queant laxis

resonare fibris

Mira gestorum

famuli tuorum,

Solve polluti

labii reatum,

Sancte Iohannes.

Au XVIIème siècle, le “Ut” est remplacé par le "Do" car plus facile à prononcer. C’est la seule note à avoir changé de nom.

Aujourd’hui, la notation utilisée diffère selon les pays. Contrairement aux pays latins, les territoires anglo-saxons et germaniques préfèrent employer les lettres de l’alphabet : A correspond au la, B au si, C au do, D (...)

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