Divinités égyptiennes : des dieux avides de sexe

A l’aube des temps, raconte un mythe d’Héliopolis, un seul esprit plane au-dessus de l’Océan primordial : Atoum, « l’Indifférencié ». Il passe son temps à dormir. Un jour, il s’éveille, prend conscience de lui-même et contemple le spectacle du vide qui l’entoure. Quel ennui ! Pour se distraire, il décide d’enfanter. Mais comment faire, quand on est seul ? Atoum n’a pas le choix : il se masturbe.

Deux enfants naissent de sa semence. Un garçon, Chou (le sec), et une fille, Tefnout (l’humide). Frère et soeur s’entendent à merveille. Ils s’accouplent et donnent naissance à un fils, Geb (la terre), et à une fille, Nout (le ciel). Ces derniers sont irrésistiblement attirés l’un vers l’autre. Mais leur père Chou n’entend pas les laisser faire. Il les sépare vigoureusement (illustration). Pas facile !

Nout, le ciel, résiste en tendant en arc de cercle son corps nu et tacheté d’étoiles. Elle appuie ses pieds et ses mains au sol, sur son frère Geb, la terre. Allongé, celui-ci tente en vain d’atteindre l’objet de son désir. Dans l’iconographie égyptienne, il est souvent représenté pris d’érections énormes, en train de se masturber ou de s’offrir une autofellation. Ses élans provoquent de violents tremblements de terre, créant les montagnes et les plis de la croûte terrestre. C’est le désir inassouvi de Geb qui a créé le relief ! Il n’est pas le seul à assumer une libido débordante. L’énergie sexuelle pèse lourd dans la vie des dieux d’Egypte.

Le jugement entre Horus et Seth, un mythe datant (...)

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