Disneyland Paris, le champ de betteraves le plus rentable de l’histoire

C’est l’histoire d’un terrain de Marne-la-Vallée devenu la poule aux œufs d’or de Disney.

Depuis cent ans, le studio américain a mené tellement de grosses affaires que même les experts ont du mal à les évaluer, observe Forbes.

Mais il y a un investissement, longtemps considéré comme l’un des pires de l’entreprise, qui pourrait se révéler un de ses meilleurs, selon le magazine économique américain : c’est Disneyland Paris.

L’entrée principale du premier Disneyland à Anaheim (Californie), inauguré le 17 juillet 1955. Comme le rapporte “Forbes”, le premier parc du studio américain a été construit sur une ancienne orangeraie. . PHOTO AFP
L’entrée principale du premier Disneyland à Anaheim (Californie), inauguré le 17 juillet 1955. Comme le rapporte “Forbes”, le premier parc du studio américain a été construit sur une ancienne orangeraie. . PHOTO AFP

Le premier Disneyland voit le jour en 1955, inauguré par Walt Disney lui-même à Anaheim, en Californie. Le succès de l’attraction attire des commerces et des restaurants qui s’installent aux alentours, raconte le média spécialisé.

C’est le premier resort d’une longue série. Au total, douze parcs essaimeront aux États-Unis et ailleurs dans le monde, comme à Tokyo (1983) ou Shanghai (2016).

Mais Disneyland Paris est le seul parc dont Disney est propriétaire à 100 % en dehors des États-Unis.

La reine-sorcière de “Blanche-Neige” à Disneyland Paris, lors d’un événement célébrant le centenaire des studios Disney, le 16 octobre 2023. . PHOTO IAN LANGSDON/AFP
La reine-sorcière de “Blanche-Neige” à Disneyland Paris, lors d’un événement célébrant le centenaire des studios Disney, le 16 octobre 2023. . PHOTO IAN LANGSDON/AFP

La France s’imposait comme le pays européen parfait pour y installer un parc Disney, explique Forbes. Michael Eisner, alors directeur du groupe, avait jugé que l’ancien champ de betteraves de Marne-la-Vallée, en Seine-et-Marne, était bien placé pour attirer les touristes de l’Europe de l’Ouest.

Forbes raconte qu’Eisner a lui-même pris le RER pour vérifier l’accessibilité du terrain de 2 000 hectares. En 1987, il signe ensuite l’accord avec Jacques Chirac, alors Premier ministre, et le parc ouvre ses portes en 1992.

Pour transformer ce champ en parc féerique, Disney a porté toute son attention à la pièce centrale : le château.

Il fallait qu’il “se démarque des 40 000 châteaux qui existent en France”, selon les mots du créatif Tom Morris, relayés par Forbes. Principale inspiration des créatifs du studio : le Mont-Saint-Michel.

Le château de la Belle au bois dormant, à Disneyland Paris. “Nous avons mélangé des détails de certains des plus beaux châteaux français, pour être sûrs que notre création ait une touche française. C’est donc un château sorti d’un livre d’histoire, avec une touche française”, a expliqué le créatif Tom Morris. . PHOTO SALVATORE ROMANO/NURPPHOTO/AFP
Le château de la Belle au bois dormant, à Disneyland Paris. “Nous avons mélangé des détails de certains des plus beaux châteaux français, pour être sûrs que notre création ait une touche française. C’est donc un château sorti d’un livre d’histoire, avec une touche française”, a expliqué le créatif Tom Morris. . PHOTO SALVATORE ROMANO/NURPPHOTO/AFP

Le média spécialisé dans les parcs Disney WDW News Today souligne que Disneyland Paris a réussi à développer sa popularité, et donc son tourisme et ses revenus, grâce à ses paysages immersifs. Et ses célèbres attractions telles que le Labyrinthe d’Alice et le Big Thunder Mountain.

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