Disney + teste à son tour la restriction de partage de mot de passe

Disney+ teste à son tour la restriction de partage de mot de passe (Photo du logo Disney +)
PATRICK T. FALLON / AFP Disney+ teste à son tour la restriction de partage de mot de passe (Photo du logo Disney +)

STREAMING - C’est la tuile pour les abonnés Disney +. La plate-forme de streaming a annoncé qu’elle allait prochainement mettre fin au partage de mot de passe, comme Netflix avant elle, selon le site spécialisé The Verge. C’est au Canada que commence le test.

Disney a envoyé un mail à ses abonnés canadiens pour leur annoncer qu’ils devront probablement payer un supplément s’ils souhaitent partager leurs codes avec leurs proches. Ceci à partir du 1er novembre 2023.

« Nous mettons en œuvre des restrictions sur votre capacité à partager votre compte ou vos identifiants de connexion en dehors de votre foyer », indique la version canadienne de Disney +, sans donner plus de précision.

Selon The Verge, une nouvelle section « partage de compte » a été intégrée sur la plate-forme, et il est indiqué que la société peut en « analyser l’utilisation ». Tout non-respect de cette nouvelle règle pourrait entraîner une résiliation. Rien n’a été indiqué sur une extension de cette restriction à d’autres pays.

Désenchantement pour Disney

Pour la première fois depuis son lancement fin 2019, la plateforme Disney + a perdu des abonnés durant le dernier trimestre 2022. Selon des chiffres publiés en février dernier, le groupe comptait en fin d’année 161,8 millions d’abonnés dans le monde, soit 2,4 de moins qu’à la fin du mois de septembre.

Conséquence immédiate de ces mauvais résultats, la maison mère Disney a annoncé le licenciement de 7 000 personnes. En 2021, le groupe comptait 190 000 employés dans le monde dont 80 % à temps plein.

Disney+ connaît finalement le même sort que son concurrent Netflix qui, après une période de croissance faste pendant le début de la pandémie, a connu des difficultés début 2022. Et si elle a rebondi en nombre d’abonnés fin 2022, son résultat financier ne s’est pas forcément accru. D’où le lancement, pour les deux plateformes, de nouveaux abonnements moins chers mais avec de la publicité. « Dans notre zèle pour séduire les spectateurs, je pense que nous sommes allés trop loin », a remarqué Bob Iger, évoquant des prix trop bas auparavant.

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