Dirty Dancing (TMC) : Casting, entraînements, blessure... Comment le travail acharné de Patrick Swayze a payé

En 1986, quand Eleanor Bergstein, la scénariste, et Emile Ardolino, le réalisateur, entament les auditions pour trouver le partenaire de Jennifer Grey, ils pensent d’abord à Billy Zane. Le comédien américain, que l’on compare à Marlon Brando, se présente au casting torse nu… Mais, quand il ébauche ses premiers pas de danse, c’est le naufrage absolu. Bergstein propose alors, comme alternative, un jeune acteur au physique prometteur, qu’elle a remarqué dans Outsiders (Francis Ford Coppola, 1983) : un certain Patrick Swayze. Une semaine plus tard, l’intéressé se présente, en justaucorps noir. Pendant dix minutes, ce danseur de formation effectue les figures imposées avec une facilité déconcertante. "Nous en sommes restés bouche bée", se souvient la scénariste. Bingo : il est engagé sur le champ.

Une machine de guerre nommée Swayze

Lorsque démarre le tournage, en octobre 1986, dans un hôtel désaffecté de Lake Lure, en Caroline du Nord, Patrick Swayze impressionne l’équipe par sa discipline de vie drastique : il ne boit pas d’alcool, surveille son alimentation et ne dort que six heures par nuit. Levé à 5 heures du matin, il enchaîne les échauffements avant d’entrer sur le plateau. Infatigable, d’une exigence folle, ce perfectionniste recommence ses scènes de danse acrobatique dix, quinze fois, épuisant littéralement Jennifer Grey. Et lorsque l’interprète de Baby ose se plaindre, elle s’entend dire : "Souffre en silence ! Tu ne...

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