Du dioxyde de carbone détecté pour la première fois dans l’atmosphère d’une exoplanète

Le télescope spatial de la Nasa, James-Webb, a obtenu la preuve de la présence de dioxyde de carbone dans l'atmosphère d'une planète orbitant en dehors du système solaire.

C’est une observation importante qu’a réalisée James-Webb. L’Agence spatiale américaine (Nasa) a annoncé que son télescope spatial était parvenu à obtenir pour la première fois des preuves de la présence de dioxyde de carbone dans l'atmosphère d'une planète géante gazeuse orbitant autour d'une étoile semblable au Soleil, située à 700 années-lumière. Le 10 juillet dernier, le spectrographe proche infrarouge de James-Webb (NIRSpec) a en effet détecté la première preuve définitive de la présence de dioxyde de carbone sur une planète en dehors du système solaire, l’exoplanète WASP-39 b. «Dans le spectre résultant de l'atmosphère de l'exoplanète, la petite colline entre 4,1 et 4,6 microns est tout sauf anodine pour les chercheurs d'exoplanètes. Il s'agit de la première preuve claire, détaillée et indiscutable de la présence de dioxyde de carbone jamais détectée sur une planète en dehors du système solaire», explique la Nasa dans un communiqué publié le 25 août.

WASP-39 b est une géante gazeuse chaude d’une masse proche de celle de Saturne mais dont le diamètre est 50% plus grand. Elle orbite très près de son étoile -à peine un huitième de la distance entre le Soleil et Mercure- et effectue un tour complet en un peu plus de quatre jours terrestres. Résultat, la température dans son atmosphère approche les 900°C. La découverte de la planète, signalée en 2011, a été faite sur la base de détections au sol de l'atténuation subtile et périodique de la lumière de son étoile hôte lorsque la planète transite, c’est à dire, passe devant son étoile.


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