Yahoo Actualités "Il devrait être avec nous": Valérie Hayer dit voter "à 90% de la même façon" que Raphaël Glucksmann
Valérie Hayer a été officialisée ce jeudi 29 février tête de liste du camp présidentiel pour les élections européennes prévues en juin prochain. Dans les colonnes du Figaro, elle a évoqué le nom de celui qui portera les couleurs du Parti socialiste et du mouvement Place publique, Raphaël Glucksmann.
"Il devrait être avec nous, et il le sait. Il serait beaucoup plus efficace pour porter ses idées et avoir des résultats", estime-t-elle auprès du quotidien. La députée européenne macroniste explique voter à Bruxelles et à Strasbourg "à 90% de la même façon" que l'essayiste.
Des propos qui ont été relayés largement par des élus et militants de La France insoumise, qui depuis plusieurs semaines visent Raphaël Glucksmann. Car le leader de Place Publique est en tête à gauche dans les différents sondages, légèrement devant l'insoumise Manon Aubry.
Un argument "médiocre" pour Olivier Faure
"Nous sommes donc rassurés pour le PS. Après avoir rompu avec la Nupes, il s'est très rapidement fait de nouveaux amis!", écrit ainsi William Martinet, député LFI des Yvelines. "Raphaël Glucksmann? Ce sont les Macronistes qui en parlent le mieux!" abonde son collègue de Seine-Saint-Denis Jérôme Legavre.
En réponse à Adrien Quatennens, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a publiquement réagi, peu après minuit ce vendredi. "Comme c'est dans les mêmes proportions que Raphaël Glucksmann vote avec Manon Aubry, que faut-il en conclure?" se demande le socialiste, qui rappelle que l'argument avait été avancé par les mélenchonistes pour une liste commune de la gauche en juin.
"Les arguments de ce type sont trop médiocres pour que vous en fassiez un élément de langage", tacle Olivier Faure.
Invitée du 20 Heures de TF1 ce jeudi, Valérie Hayer a affirmé n'avoir pas hésité "une seule seconde" lorsqu'Emmanuel Macron lui a proposé de prendre la tête de la liste de la majorité aux élections européennes.
Après nombre de refus dans le camp présidentiel, de Bruno Le Maire à Julien Denormandie, le choix d'Emmanuel Macron s'est porté sur cette femme de 37 ans, originaire de la Mayenne, encore largement inconnue du grand public.
La bataille s'annonce toutefois difficile face à la liste du Rassemblement national, menée par le président du parti, Jordan Bardella, qui devance celle de la macronie dans les sondages.
