Deux mois après l’attentat du Crocus, la Russie et le Tadjikistan veulent remettre en selle leur relation

L'attentat meurtrier revendiqué par l'organisation EI qui a causé officiellement la mort de 145 personnes dans une salle de concert de la banlieue de Moscou le 22 mars 2024, a largement traumatisé la population russe. Il a aussi fait tanguer la relation Moscou - Douchanbé, les auteurs présumés étant tadjiks. La page semble officiellement tournée mais tout n’est pas encore réglé, dont le sort des travailleurs migrants.

De notre correspondante à Moscou,

Le choc et la douleur de l’attentat meurtrier du Crocus City Hall ont disparu des écrans de télévision russes, des conversations quotidiennes aussi. Terminés la peur et les regards par-dessus l’épaule dans l’espace public, la vie insouciante a largement repris son cours à Moscou. Les nuits courtes de juin sont comme toujours célébrées par des sorties dans les parcs, les restaurants et boîtes de nuit.

L’onde de choc de la violence terroriste et de ses conséquences se fait encore ressentir au Tadjikistan. C’est qu’après la stupeur et une forme de honte tue depuis l’annonce du profil des assaillants présumés, parfois du déni (« ces tueurs ne peuvent pas être des nôtres », entend-on souvent sur place), la relation avec la Russie a connu des heurts dont les conséquences ne sont pas encore toutes réglées.


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