Deuil. Frederik de Klerk, dernier président blanc d’Afrique du Sud et prix Nobel de la paix est décédé

L’ancien président qui a gouverné l’Afrique du Sud de 1989 à 1994 et qui a libéré Nelson Mandela est mort à l’âge de 85 ans. La presse internationale rend hommage à un politique qui a contribué à mettre fin à l’apartheid, tout en soulignant quelques zones d’ombre dans son héritage.

La nouvelle de sa mort, survenue ce 11 novembre, a rapidement fait le tour de la planète. “L’ancien président sud-africain Frederik Willem de Klerk est décédé à l’âge de 85 ans”, annonce aujourd’hui sur son site le Mail & Guardian. L’homme, précise ensuite l’hebdomadaire, luttait depuis des mois contre un cancer qui lui avait été diagnostiqué en début d’année 2021.

Comme le relève toute la presse internationale, De Klerk, président d’Afrique du Sud de 1989 à 1994, a été un élément clé du processus qui a porté à la fin de l’apartheid. Preuve en est, il a été récompensé pour son rôle par le prix Nobel de la paix. Une récompense qu’il a obtenue en 1993, conjointement avec Nelson Mandela, pour avoir mis un terme au régime de ségrégation raciale qui était jusque-là en vigueur en Afrique du Sud.

À lire aussi: Municipales. En Afrique du Sud, le revers historique de l’ANC marque un changement d’ère

Le quotidien de Johannesburg The Citizen retrace les principaux accomplissements de la carrière politique de l’ancien président :

Le 2 février 1990, lors d’un discours au parlement, De Klerk annonce plusieurs réformes, parmi lesquelles, la fin du régime d’illégalité pour l’ANC [le Congrès national africain, parti de Nelson Mandela qui avait été déclaré hors-la-loi en 1960] et la libération de Nelson Mandela lui-même.”

Les deux hommes travailleront ensuite ensemble “pour la transformation politique qui signera la fin de l’ère de la domination blanche en 1993, en trouvant une entente sur un

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :