Le dernier Macumba de France ferme, Jean-Pierre Mader acte « une époque qui s’achève » sur BFMTV

Jean-Pierre Mader, ici au micro de BFMTV, jeudi 23 janvier.
BFMTV Jean-Pierre Mader, ici au micro de BFMTV, jeudi 23 janvier.

PEOPLE - La fermeture du dernier Macumba de France n’a pas échappé à Jean-Pierre Mader. La star des années 1980 à qui l’on doit le tube Macumba, était l’invité de BFMTV ce jeudi 23 janvier ; sur l’antenne il s’est ému de la disparition de la célèbre boîte de nuit.

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« C’est un peu une époque qui s’achève. C’est synonyme des années 1980 qui s’en vont. Les Macumba, c’étaient des gros clubs assez prescripteurs de ce qui allait se passer en radio. Il y avait des DJ résidents. C’était aussi des endroits où l’on pouvait rentrer facilement, contrairement aux grands clubs de Paris », se souvient l’artiste.

Fondée dans les années 1960, la chaîne de boîtes de nuit Macumba, qui comptabilisait 23 établissements en périphérie des villes de France au meilleur de sa forme, a récemment annoncé fermer sa dernière discothèque. Située à Englos, près de Lille, elle doit définitivement faire ses adieux à ses habitués à la fin du mois de février.

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Un lieu dans lequel Jean-Pierre Mader dit avoir fait la fête, il y a dix ans, pour l’anniversaire du club : « C’était génial. C’était une convention avec tous les anciens patrons. On se serait cru dans un film de Scorsese. »

« Macumba », disque d’or dans les années 80

Si à l’origine le terme « macumba » désigne le lieu où les esclaves noirs célébraient leurs rites, le chanteur toulousain dit lui avoir écrit sa chanson du même nom en référence « à un endroit », « un nom de club » où situer « cette sorte de migrante un peu avant l’heure » qui danse tous les soirs. Jean-Pierre Mader était parti sur le Mocambo ou le Caesars Palace. Mais c’est finalement le Macumba, proposé par son compositeur Richard Steff, qui a été retenu.

Son histoire, c’est celle d’une jeune femme étrangère qui, arrivée par bateau de façon clandestine, se retrouve contrainte à la danse et à la prostitution. Certifié disque d’or, le 45 tours de Macumba s’est vendu à plus de 600 000 exemplaires, en France, et est devenu un tube de la culture populaire.

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