Depuis quand sommes-nous superstitieux ?

Napoléon Bonaparte annulait systématiquement un dîner si les convives étaient au nombre de 13. Franklin Delano Roosevelt, président des Etats-Unis, ne voyageait jamais un vendredi, ce jour portant malheur selon lui. Plus près de nous, François Mitterrand a consulté régulièrement son astrologue attitrée, Elizabeth Teissier, de 1990 à 1995. Et que penser de l’ancien buteur du PSG, Pauleta, qui glissait une croix en bois dans son caleçon avant chaque match, pour l’aider à trouver le chemin des filets ?

Comme nous, ces célébrités ont la superstition dans la peau. Qui n’a jamais fait un détour pour éviter de passer sous une échelle ? Ou joué au loto un vendredi 13, parce que ça porte bonheur ? Qui n’a jamais croisé les doigts, touché du bois ou fait un vœu à la vue d’une étoile filante ? Les superstitions sont increvables ! Au fil de l’Histoire, ni la religion ni le rationalisme triomphant de l’époque des Lumières ne sont venus à bout de nos gris-gris, amulettes et autres rituels. Mais au fait, être superstitieux, à quoi ça rime ?

Il y a 30 000 ans, au paléolithique. Un orage éclate. Les hommes, terrés dans leurs huttes, sont apeurés. Comment est né ce feu dans le ciel? Qui leur envoie ce déluge? Comment l’arrêter? Ils imaginent des puissances obscures capables de déchaîner les éléments. Des esprits dont il faut apaiser la colère via des rituels. Ainsi est née la superstition. De la croyance folle que l’on peut agir sur le monde via des « pensées magiques », comme les désignent Freud (...)

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