David Hallyday : son nouvel album, son père, Capitaine Marleau... Il se confie

Avez-vous la sensation, à 57 ans, que c’était le bon moment pour vous lancer dans ce double projet d’album et de concert ?

Le bon moment, c'est le moment où on a envie de faire les choses. Pour moi, ce projet est très important car il touche en partie au catalogue de mon père, un catalogue de plus de 50 ans. Je me suis souvent posé la question de faire un album de « reprises » mais je n'aime pas trop ce mot car il est souvent associé à la notion de « dénaturer ». Mais j’avais envie d’en faire quelque chose. Alors, j'ai d’abord commencé par réenregistrer mes propres titres des années 80 ; je trouvais qu’ils avaient un peu mal vieilli au niveau de la production. Puis, je me suis dit que ça serait intéressant de m’attaquer à un titre comme Sang pour sang et d’autres morceaux que j'ai pu composer pour mon père, voir où cela m'emmènerait, continuer l'histoire qu'on avait commencé à raconter tous les deux. Et pourquoi ne pas refaire des chansons de lui qui m'ont ému ou que j'entendais quand j'étais petit ? C’est ainsi que ce projet de mêler nos deux univers est né. Quant au titre de l’album et du premier morceau que j’ai sorti, Requiem pour un fou, je trouve qu’il correspond bien à notre époque.

C’était aussi un gros challenge musical pour vous ?

Oui, il fallait que je trouve comment m’approprier ses titres. Et je ne suis pas fou, je n’avais pas envie de m’aventurer dans des choses qui ne me vont pas vocalement. Je savais qu'elles chansons m'iraient. Et quand j’amène une variété musicale différente à un titre et que j'en fais mon titre, la voix se place naturellement au sein de ce nouvel environnement. Je voulais que le résultat soit vrai, je voulais que ce soit moi.

C’est une manière de faire vivre l’héritage de votre père ?

Oui et c’est une belle histoire à raconter et une jolie trace à laisser pour mes enfants. J’ai été élevé dans la transmission et la valeur de la transmission. C’est important de laisser des empreintes pour les futures générations. L'histoire continue et j'espère qu'il y en aura d'autres qui la feront perdurer. Peut-être des petits enfants qui vont chanter et performer ? Je le souhaite, j'allume des bougies tous les jours ! (Rires). Ce projet, je le fais aussi et surtout pour ma famille.

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