Dark Vador, la Panthère rose, le Grizzli...Les curieux surnoms des personnalités politiques

Tonton, Jupiter, Chichi, Flamby, Nanard… Les personnalités politiques importantes sont affublées de surnoms, affectueux, ironiques ou carrément péjoratifs. Rien de nouveau : les rois de France avaient aussi droit au leur, plus ou moins flatteur. Une pratique qui remonte aux débuts de la dynastie capétienne, dont les souverains n’avaient pas de numéro, et qui a perduré ensuite – Charles le Chauve, Louis le Gros, Charles l’Affable, et ainsi de suite. Des qualificatifs qu’ils ne s’attribuaient d’ailleurs pas eux-mêmes. Tout mégalo qu’il fût, Louis XIV ne s’est jamais fait appeler le Roi-Soleil. Et si l'on remonte jusqu’à l’Antiquité, le macédonien Alexandre n’a été nommé "le Grand" que par les historiens. Aujourd’hui, à l’heure de l’ultramédiatisation, les surnoms collent à la peau des ministres, présidents, députés et cadres des partis. C’est le fruit d’une longue tradition. De Georges "le Tigre" Clémenceau à Raymond "Babar" Barre, en passant par Pierre "Gros Quinquin" Mauroy, Ségolène "Bécassine" Royal ou Emmanuel "Jupiter" Macron, les exemples se comptent par dizaines.

Pour la linguiste et sémiologue Marie Treps, autrice de La Rançon de la gloire. Les surnoms des politiques (éd. du Seuil, 2012), "révérencieux ou irrespectueux, voire injurieux, affectueux ou provocateur, voire polémique, [le surnom] cristallise les sentiments contradictoires que nous éprouvons envers ceux dont nous avons fait, en les starisant, de nouvelles idoles". Nous témoignons ainsi du besoin "de ramener ceux (...)

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