Dalida et Orlando, les âmes soeurs (Arte) Orlando : "Je savais que j’aurais été condamné à être "le frère de...""

En un peu plus de trois décennies, Dalida a vendu 140 millions d'albums à travers le monde. Derrière ce succès se cache un homme qui lui a consacré toute sa vie : son frère Orlando, de trois ans son cadet...

N’avez-vous jamais regretté d’avoir abandonné votre carrière de chanteur pour devenir producteur de Dalida ?

Orlando : Jamais ! J’avais suffisamment de lucidité et de dérision sur moi-même pour comprendre très vite que je ne pourrais jamais faire une grande carrière. Dalida était déjà une immense star. Je savais que j’aurais été condamné à être « le frère de ». Ce n’est que lorsque je suis devenu son producteur que j’ai accepté d’être désigné comme tel.

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Comment l’êtes-vous devenu ?

J’avais du flair. J’ai chanté des titres, comme Derniers baisers ou C’est si doux, qui sont devenus plus tard des tubes interprété par Laurent Voulzy ou revisité par Diam’s, dans son titre DJ. Dalida avait remarqué ce goût sûr dans le choix de mon répertoire, et notre cousine Rosie l’a persuadée de m’engager. Elle s’est tout de suite sentie soulagée. Dalida n’aimait pas s’entourer d’une cour. J’étais le seul à pouvoir lui dire des vérités, même désagréables. On pouvait être en désaccord, s’engueuler, mais sur le plan artistique, elle m’écoutait.

Y a-t-il des titres que vous êtes fier de lui avoir imposés ?

Monday, Tuesday... Laissez-moi danser et Mourir sur scène. Elle n’en voulait pas au départ. Quand elle a fini d’enregistrer Mourir sur scène, elle m’a dit, très émue : « Je crois que c’est une chanson qui restera. »

Dalida et Orlando, les âmes soeurs, vendredi 4 août à 22h30 sur Arte

INTERVIEW HACÈNE CHOUCHAOUI

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