Les députés LREM veulent pouvoir mieux évaluer le budget

Lors de questions au gouvernement à l'Assemblée, le 31 octobre.

Certains d'entre eux proposent que les parlementaires disposent d'outils pour chiffrer eux mêmes le coût et l'impact de leurs amendements et des mesures proposées par le gouvernement.

Les voilà grosso modo arrivés à mi-chemin du marathon budgétaire, qui occupe, chaque année, le Parlement du début du mois d’octobre à la fin de l’année. Et les députés LREM, qui pour beaucoup découvrent les joies de l’exercice, s’étonnent de certains aspects de la procédure. Des discussions qu’ils jugent trop répétitives entre la commission, l’hémicycle et les lectures successives dans chaque chambre, au manque de moyens dont dispose le Parlement pour produire ses propres chiffres et projections, ils sont plusieurs, dans la majorité, à plaider pour une réforme de l’organisation de leurs travaux. De quoi nourrir les réflexions du chantier ouvert par le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, pour moderniser le Parlement et qui doit justement aborder ce thème.

«On quémande les informations»

Dès la préparation du budget à la rentrée, ils ont à plusieurs reprises buté sur ce constat : difficile, voire impossible de produire leurs propres données pour mesurer l’impact d’une mesure ou chiffrer l’un de leurs amendements. Même s’ils assurent être à tu et à toi avec le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, les députés LREM de la commission des finances reconnaissent être tributaires des chiffres de Bercy. Eux-mêmes, au Parlement, n’ont pas les moyens, avec trois assistants parlementaires en moyenne, de fournir cette expertise. Quant aux administrateurs dont ils peuvent s’entourer, «ils sont d’excellents juristes mais ne sont pas économistes», pointe un député de la commission des finances.

Dans une tribune publiée cette semaine dans les Echos, Amélie de Montchalin, «whip» (cheffe de file) LREM de la commission des finances, et Laurent Saint-Martin, vice-président de la commission, plaident pour «la création rapide d’un "office de la responsabilité (...)

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