Dépression : le soutien des parents d'ados LGBTQ est primordial, souligne la science

Plus exposées aux violences et aux discriminations, les personnes LGBTQIA+ sont plus à risque de dépression. En France, 15% des hommes gays et 24% des femmes lesbiennes ou bisexuelles ont déjà connu un épisode dépressif, d'après Santé publique France. Dans la communauté trans, le chiffre atteint 56%. Les adolescents sont encore plus vulnérables. Et selon une nouvelle étude, le soutien parental joue un rôle dans l’apparition et la gestion de la maladie.

Publiée le 28 février dans la revue Child Development, la recherche a étudié l’impact du soutien social parental et du contrôle psychologique sur les symptômes dépressifs de jeunes LGBTQ aux États-Unis.

“Le contrôle psychologique tente de s'immiscer dans le développement psychologique et émotionnel de l'enfant (par exemple, les processus de pensée, l'expression de soi, les émotions et l'attachement aux parents)”, indique un communiqué qui relaie l’étude. “Bien que l'adolescence puisse être une période sensible à l'exposition au stress, elle offre également des opportunités” pour les parents “de fournir un soutien qui peut prévenir ou atténuer les symptômes de santé mentale, faisant des pratiques parentales un facteur important de la santé mentale de tous les adolescents”.

Pour leurs travaux, Amy McCurdy et Stephan Russel, deux chercheurs de l'Université du Texas à Austin (USA), ont recruté 536 participants via des organismes communautaires et des groupes universitaires. Les volontaires étaient répartis dans trois villes américaines. (...)

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