Départementales : Valls en meneur de la campagne socialiste

Manuel Valls à Rennes, le 27 février 2015.

Pour son deuxième meeting en deux jours, le Premier ministre était près de Rennes pour soutenir les candidats socialistes, vanter la «gauche responsable» et rappeler que le Front national est désormais son «principal et unique adversaire».

S’ils voulaient montrer que le gouvernement ira au charbon des élections départementales, ils ne s’y seraient pas pris autrement : le Premier ministre, le porte-parole et la numéro 3 du gouvernement ensemble, ce vendredi soir, sur la scène d’un gymnase défraîchi de la banlieue de Rennes. La mission : tenter de sauver le PS. Le gouvernement avait fait profil bas l’an dernier pour les municipales. A Betton (Ille-et-Vilaine), Manuel Valls, Stéphane Le Foll et Najat Vallaud-Belkacem ont confirmé les intentions de l’exécutif dans ce scrutin à haut risque : descendre dans les cantons pour tenter de s’éviter une nouvelle débâcle. La gauche dirige aujourd’hui 61 départements, le 29 mars, elle pourrait en perdre les deux tiers.

Deux meetings en deux jours : Valls n’avait pas connu cela depuis qu’il est à Matignon. Après Carcassonne jeudi, le Premier ministre a donc poursuivi en Ille-et-Vilaine sa propre campagne cantonale avec un message aux militants socialistes : être «fier» de ce que fait le gouvernement. Si l’an dernier, les têtes de listes aux municipales voulaient localiser leurs campagnes, le Premier ministre ne veut pas cacher l’action du gouvernement derrière le «bilan» des départements. Puisque, pour la première fois, tous les cantons sont renouvelés en même temps, «il y aura forcément un jugement politique», a lancé Valls devant environ 500 sympathisants socialistes.

En meneur de troupes, le Premier ministre a donc insisté sur le «travail de conviction» qu’ils ont à «mener». Sur les questions de sécurité, d’école et de «laïcité», mais avant tout sur l’action économique : «Est-ce à la gauche de défendre les entreprises. La réponse est oui !» a-t-il répété, en écho à son «j’aime l’entreprise» déclaré devant le Medef cet été. (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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