"On a déjà essayé" : d'anciens résistants et déportés appellent à faire barrage à l'extrême droite

Quatre-vingt ans après la Libération, d'anciens résistants et déportés s'inquiètent de la possibilité de l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite en France. À l'approche du deuxième tour des élections législatives, ils invitent les Français à se souvenir des valeurs de la Résistance et appellent à ne pas voter pour le Rassemblement national.

Il y a dix jours, Mélanie Berger-Volle vivait un intense moment de joie. Cette Franco-Autrichienne âgée de 102 ans a été choisie par le département de la Loire pour porter la flamme olympique en raison de son engagement dans la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale. C’est au sein de la cité des aînés à Saint-Etienne qu’elle a effectué son relais un large sourire aux lèvres. "J’étais très contente de montrer qu’une personne âgée pouvait porter la flamme. Cela m’a fait tellement plaisir", raconte-t-elle.

De l’autre côté de la France, Roger Lebranchu a lui aussi eu l’honneur de participer au relais de la flamme, le 31 mai, lors de son passage au Mont-Saint-Michel. "J’ai porté ce symbole qui représente la paix dans le monde et la dignité entre les peuples. Je n’aurais jamais pensé le faire un jour", souligne-t-il. Cet ancien champion d’aviron, sélectionné aux Jeux olympiques de Londres en 1948, a été choisi pour ses exploits sportifs, mais aussi pour son passé de résistant : "J’ai été arrêté en 1943 parce que je voulais rejoindre l’Afrique du Nord en passant par l’Espagne".


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