La “défaite la plus écœurante de l’histoire de l’Australie”, humiliée par le pays de Galles

Après une première défaite déjà historique contre les Fidji dimanche dernier, “le pays de Galles a enfoncé le couteau dans la plaie des espoirs des Wallabies dans cette Coupe du monde”, résume sans pitié The Roar, au lendemain de l’humiliante déconvenue de l’Australie (40 à 6 à Lyon ce 24 septembre), désormais quasiment éliminée de la compétition.

Écœuré par la prestation des Wallabies, troisièmes de leur poule derrière le pays de Galles et les Fidji, le site sportif australien n’y va pas de main morte : “Alors que la marée rouge [des supporters gallois] dans les tribunes devenait une mer de sang sur le terrain, du sang va sans doute encore être versé après la pire défaite des Wallabies dans un match de Coupe du monde”.

Après cette métaphore un peu exagérée, The Roar enchaîne avec une autre qui prête plus à sourire :

“Le rugby australien a été vendu comme un sac à main Gucci, mais au final, c’était une contrefaçon fabriquée dans un atelier clandestin, avec sept défaites sur les huit test-matches disputés depuis le retour d’Eddie Jones, en janvier dernier.”

Pour le site, comme pour l’ensemble des médias australiens, aucun doute : le coupable de ce fiasco inédit – les Wallabies n’ont jamais été éliminés en phase de poules en Coupe du monde –, c’est l’entraîneur australien, qui, lors de son premier passage sur le banc de la sélection, avait emmené son pays jusqu’à une finale perdue contre l’Angleterre, il y a vingt ans.

“Jones doit partir”, titre The Sydney Morning Herald. “Les Wallabies paient au prix fort leur décision d’avoir réembauché Eddie Jones”, assène The Australian. “La plupart des critiques adressées au coach vétéran sont justifiées”, abonde la chaîne ABC.

Désastre annoncé

“Il aura fallu la défaite la plus écœurante de l’histoire des Wallabies pour que je comprenne que j’avais tort au sujet d’Eddie”, admet un autre chroniqueur du Sydney Morning Herald, Peter FitzSimons. Contrairement à lui, la plupart des médias australiens voient dans cette tonitruante défaite la fin d’un désastre annoncé.

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