Le décès d’Élisabeth II place Harry et Meghan dans une position délicate

“Depuis 1851, Balmoral, la résidence écossaise de la famille royale, est un lieu de paix et de sérénité”, rappelle Daniela Elser, une chroniqueuse du site d’information australien News.com.au. La plupart du temps, tout au moins. Car ce 9 septembre au matin, le prince Harry s’est réveillé dans “le même domaine où il se trouvait il y a vingt-cinq ans, presque jour pour jour. Âgé alors de 12 ans, c’est au saut du lit qu’il avait appris la nouvelle bouleversante de la mort à Paris de sa mère, Diana, la princesse de Galles.”

Arrivé le 8 septembre au soir à Balmoral, et reparti dès le lendemain matin, le petit-fils d’Élisabeth II, au-delà du nouveau deuil personnel qui le frappe, se retrouve dans une délicate situation avec son épouse, l’actrice américaine Meghan Markle.

Le couple, aux relations houleuses avec le reste des Windsor, se trouvait justement ces derniers jours au Royaume-Uni. Mais “pour les Sussex, ce temps devait marquer le coup d’envoi de leur carrière de créateurs de contenus et de poids lourds, selon eux, de Hollywood”, écrit la journaliste, fan revendiquée de la famille royale britannique. En effet, la duchesse vient de lancer son tout nouveau podcast – déjà un succès – quand le duc doit bientôt faire paraître ses très attendus mémoires.

Un plan marketing compromis

La maison d’édition des mémoires en question est confrontée à un dilemme, poursuit News.com.au. Le géant américain Penguin Random House semblait vouloir surfer sur une publication hivernale (et faire sensation avant la période des fêtes), mais ce planning sera-t-il bousculé, par peur du mauvais effet ?

“D’un côté, une somme colossale a été investie [20 millions de dollars] dans ce livre, et le public va faire preuve d’un intérêt enfiévré pour la famille royale dans la période qui s’ouvre. De l’autre, néanmoins, les Américains témoignent aujourd’hui d’un niveau de deuil inattendu”, constate le site. Et pourraient donc moins goûter que prévu les attaques contre la monarchie.

Le même dilemme se posera, en des termes approchants, à la plateforme de streaming Netflix, qui travaille depuis un an sur une docu-série sur les Sussex.

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