Décès de Robert Badinter : « Un hommage national lui sera rendu », annonce Macron

Robert Badinter, ancien garde des Sceaux et figure majeure du combat contre la peine de mort, est mort à l’âge de 95 ans. Son parcours a été salué de toutes parts.

Les hommages politiques s'enchaînent, à l'annonce de la mort de Robert Badinter, vendredi 9 février.  - Credit:Lemouton Stephane / Lemouton Stephane/Pool/ABACA
Les hommages politiques s'enchaînent, à l'annonce de la mort de Robert Badinter, vendredi 9 février. - Credit:Lemouton Stephane / Lemouton Stephane/Pool/ABACA

Ancien ministre de la Justice, Robert Badinter est décédé dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février, à l'âge de 95 ans. Juriste et essayiste, il avait notamment soutenu l'abolition de la peine de mort au Parlement en 1981, alors qu'il était garde des Sceaux sous la présidence de François Mitterrand. Le gouvernement mais également une grande partie de la classe politique de gauche, dont Robert Badinter, membre du Parti socialiste, incarnait les idéaux, lui ont rendu hommage à l'annonce de sa disparition.

« Robert Badinter ne cessa jamais de plaider pour les Lumières », a salué d'abord Emmanuel Macron sur X (anciennement Twitter). « Il était une figure du siècle, une conscience républicaine, l'esprit français. » Le chef de l'État, actuellement à Bordeaux, a ensuite annoncé qu'un « hommage national lui sera rendu ».

Gabriel Attal a suivi le président en rendant hommage à un « homme de droit et de valeurs » : « Le pays des Lumières perd l'un de ceux qui ont continué à les faire briller. » Éric Dupont-Moretti, actuel garde des Sceaux, a de son côté estimé que son prédécesseur laisse un vide « incommensurable ».

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