Cyclisme: Lance Armstrong allume la nouvelle génération qui "se fait des câlins" après les courses

Cyclisme: Lance Armstrong allume la nouvelle génération qui "se fait des câlins" après les courses

Lance Armstrong a dû bondir devant son canapé, samedi après l’arrivée de Milan-Remo, premier monument de la saison. Quelques jours plus tôt (jeudi), l’ancien coureur américain, déchu de ses sept victoires sur le Tour de France (entre 1999 et 2005) pour dopage, avait confié son aversion pour les nouvelles mœurs bienveillantes entre les stars du peloton actuel. Pour lui, attendre un rival après la ligne d’arrivée pour le féliciter était inconcevable. Les temps semblent avoir bien changé pour lui puisque Jasper Philipsen, vainqueur sur la Primavera, a été chaudement félicité à l’arrivée par l’Australien Michael Matthews et le Slovène Tadej Pogacar, qu’il venait de battre au sprint.

"Les courses de notre génération étaient meilleures"

"Cette génération maintenant, comme ces gars-là se rendent coup pour coup, se font la course et certains gars perdront… et celui qui gagne attend après la ligne d’arrivée. Et, putain, ils se font des câlins. Je suis là genre: ‘Quoi?’", s’époumonne-t-il devant le YouTubeur américain Danny Duncan, célèbre pour ses interviews de stars.

"Tu attends là pour que vous puissiez tous vous faire un câlin après que tu viens juste de perdre?", poursuit Armstrong. "Je ne dis pas que notre génération, c’était la bonne manière de faire, ni que j’étais fier. Je pense que ça peut être sympa à voir mais ce n’était pas comme ça pour nous. Ça ne m’a jamais traversé l’esprit."

"Je pense que les courses de notre génération étaient meilleures", conclut Armstrong qui révèle comment il montait ses rivalités en épingle, seul de son côté. "On ne se détestait pas tous et, même moi, personne ne m’a jamais rien fait qui aurait pu mener à ce que je pense: ‘Je déteste ce connard’. J'inventais des choses comme lire un article ou lire une citation et je me disais, eh bien, je suppose que je pourrais le lire d'une certaine manière: ‘Ok, alors, je les emmerde’."

Article original publié sur RMC Sport