Cyberattaque, espionnage, on a assisté à un exercice militaire de cyberguerre pour les jeunes

Les treillis s’activent autour du gymnase de l’université de Lorraine ce 6 février 2024. « Quelqu’un a tenté d’infiltrer l’ambassade… », « Tu crois ? Attends, il faut d’abord qu’on s’occupe de la sécurité des rails ». Sous les tentes militaires, les étudiants se prennent au jeu du vaste exercice organisé par l’armée, plus précisément par le Commandement de la cyberdéfense (ComCyber).

Du 5 au 7 février, une centaine d’étudiants issus de six établissements nancéiens (Polytech, Mines, Faculté des Sciences et Technologie, IUT Nancy-Brabois, Télécom Nancy et l’UFR Sciences Humaines et Sociales) se défient dans cette simulation de cyberguerre baptisée Cyber Humanum Est.

Pour la quatrième édition, le ComCyber a préparé un étonnant scénario : deux pays s’affrontent dans le cyberespace pour obtenir les faveurs d’un État insulaire qui a récemment découvert une mine de lithium, le précieux métal que l’on retrouve dans nos batteries. Tous les coups sont permis pour discréditer l’autre : pirater les centrales énergétiques, les hôpitaux, l’industrie ferroviaire. Et, naturellement, il faut savoir se défendre et sécuriser les systèmes face à un adversaire sans pitié. Dans ce chaos cyber, viennent se mêler des hacktivistes, des pirates militants, originaires de l’Ile, qui mèneront des opérations coup de poing et des campagnes d’influence.

Une entreprise locale a répliqué un système ferroviaire  // Source : Numerama
Une entreprise locale a répliqué un système ferroviaire // Source : Numerama

Une entreprise locale a répliqué un système ferroviaire afin qu’il serve de cobaye de piratage.

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Crédits photos de l'image de une : L'armée forme des étudiants lors de grand exercice de cyberguerre. // Source : Numerama