"Je crois en l'école publique": Oudéa-Castera réagit à la polémique sur la scolarisation de ses enfants

Faire amende honorable. En déplacement ce lundi 15 janvier en Seine-Saint-Denis, la fraîchement nommée ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castera, est revenue sur la polémique qui enfle autour de la scolarisation de ses enfants dans une prestigieuse école privée parisienne, et de la justification qu'elle a faite de ce choix vendredi.

"Ce que je peux vous dire, et je m’arrêterai là, jamais mon mari et moi n’avons priorisé autre chose que le bien-être de notre enfant. Je crois en l’école de la République, en l’école publique, je crois qu’il faut que nous ayons beaucoup d’ambition pour elle, c’est ça que je veux dire ce matin", a-t-elle dit.

"Il faut clore ce chapitre des attaques personnelles"

Lors de ce court point presse, la ministre a également réclamé de "clore" le "chapitre des attaques personnelles", alors que les oppositions ont dénoncé ses "mensonges."

"Je ne veux pas aller plus avant sur le terrain de la vie personnelle et de la vie privée. Il y a des attaques auxquelles j'ai essayé de répondre avec le plus de sincérité possible. Il faut clore ce chapitre des attaques personnelles et de la vie personnelle", a-t-elle ajouté.

Tout juste nommée, Amélie Oudéa-Castéra a soulevé une vive polémique vendredi en justifiant sa décision de transférer ses enfants dans le privé par sa "frustration" devant "les paquets d'heures" d'enseignement non remplacées lors des absences de professeurs à l'école publique.

Selon Libération, seul le fils aîné d'Amélie Oudéa-Castéra a été brièvement scolarisé dans le public, en petite section de maternelle. Le journal rapporte un témoignage de son enseignante d'alors, en 2009 dans l'école publique Littré, dans le VIe arrondissement de Paris.

Selon ce témoignage, Amélie Oudéa-Castéra et son mari ont décidé d'envoyer leur fils dans l'établissement privé Stanislas, proche de leur domicile, parce que l'école Littré avait refusé un passage anticipé de leur fils en moyenne section, jugeant l'élève encore trop petit. Et pas pour un problème d'absence, selon ce témoignage.

Article original publié sur BFMTV.com