Crise du logement pour les étudiants étrangers

La Presse parle d’une crise du logement pour les étudiants dans la Belle Province : “Les résidences étudiantes débordent. Les logements à louer s’envolent aussitôt affichés sur le marché. Couvents, hôtels, résidences : aucune solution n’est écartée pour trouver un toit aux étudiants.”

La situation est telle, poursuit le quotidien, que plusieurs intervenants du milieu réclament une stratégie provinciale pour s’attaquer au problème.

Étudiants étrangers sans logement

Le Journal de Québec rapporte que près d’une centaine d’étudiants, “majoritairement des étrangers”, cherchent un toit avant le début de leurs cours à l’université de Sherbrooke. Au point que la direction de l’établissement “a invité les employés à vérifier s’ils ne pourraient pas offrir une chambre ou un sous-sol à un étudiant”. 16 étudiants internationaux de l’université Bishops, située dans la même région, au sud-est de Montréal, n’ont encore rien trouvé.

Plusieurs autres villes de la Province qui accueillent des étudiants vivent la même situation, indique La Presse, qui a recueilli les réactions de la présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec :

“C’est très, très difficile de trouver quelque chose d’abordable ou de trouver quelque chose, point”.

Les partis d’opposition appellent le gouvernement québécois à agir pour s’attaquer à cette pénurie de logements pour les étudiants, mais le pouvoir, signale encore La Presse, “estime avoir fait le nécessaire”.

Flambée des prix des loyers

Les étudiants internationaux font par ailleurs face à des loyers très élevés partout au Canada, observe CityNews. Une étudiante du Bangladesh, Umme Mohsin, a confié au réseau télévisé que plusieurs étudiants étrangers doivent compter sur l’aide de leurs parents pour arriver à payer leur loyer :

“Ils doivent tenir compte du loyer, de la nourriture et tout est très cher maintenant avec l’inflation. Donc, en tant qu’étudiants internationaux, nous nous battons pour survivre.”

Selon le site de location Rentals.ca, les loyers canadiens ont grimpé en moyenne de 9,5 % en un an, avec des pointes de 24,7 % à Vancouver et 26,1 % à Calgary, dans l’ouest du pays. Dans son dernier rapport, le site relève que le prix médian, par mois, d’un logement avec une chambre à coucher était en août d’environ 1 837 euros à Vancouver, 1 669 euros à Toronto, 1 161 euros à Montréal et 1 303 euros à Halifax, dans la région atlantique.

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