Crimée: une journaliste d'un média d'État russe tuée lors d'un exercice de tir

Svetlana Babaïeva, à la tête de la branche criméenne du conglomérat médiatique Rossia Segodnia, "est décédée sur l'un des terrains d'entraînement militaire de Crimée, où étaient menés des exercices de tirs", a indiqué vendredi le média, cité par les agences de presse russes, sans autres détails.

Une journaliste d'un média d'Etat russe a été tuée dans un accident lors d'un exercice de tir sur un terrain d'entraînement militaire en Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie, a annoncé sa rédaction.

Svetlana Babaïeva, à la tête de la branche criméenne du conglomérat médiatique Rossia Segodnia, "est décédée sur l'un des terrains d'entraînement militaire de Crimée, où étaient menés des exercices de tirs", a indiqué vendredi le média, cité par les agences de presse russes, sans autres détails.

Elle a travaillé pendant de nombreuses années pour ce conglomérat public qui comprend notamment l'agence de presse Ria Novosti ou le groupe Sputnik, avec des postes à Londres ou aux Etats-Unis.

Dmitri Kisseliov, qui dirige le groupe et qui est considéré comme l'un des principaux propagandiste du pays, a salué la mémoire d'une "personne chaleureuse, qui soutenait vivement la Russie" et qui "voulait soutenir nos héros" en Ukraine.

Svetlana Babaïeva était "une professionnelle de haut niveau, dotée d'une solide expérience journalistique", a-t-il ajouté.

Une "journaliste aux multiples talents"

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui fait l'éloge d'une "journaliste aux multiples talents" qui faisait autrefois partie d'un pool présidentiel.

"Pendant de nombreuses années, nous avons travaillé" ensemble, a-t-il déclaréaux médias russes.

La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, ou encore des responsables de l'occupation russe en Ukraine ont également salué la mémoire de la journaliste sur les réseaux sociaux.

Née en 1972, Svetlana Babaïeva a commencé à travailler au sein de Rossia Segodnia peu après une refonte controversée qui a vu l'Etat russe renforcer son contrôle sur le conglomérat. Elle était depuis 2019 sa correspondante dans la ville de Simféropol, en Crimée, péninsule annexée par la Russie et qui sert aujourd'hui de base arrière pour son offensive en Ukraine.

Article original publié sur BFMTV.com

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