Creed : l'héritage de Rocky Balboa (France 3) - Sylvester Stallone : "Il était enfin temps de passer le flambeau"

En 2006, Rocky Balboa sonnait le gong de la retraite. Trente ans après le premier volet (auquel personne ne croyait, mais qui fut salué par trois oscars), Sylvester Stallone raccrochait les gants sous les acclamations du public et de la critique : autant pour les qualités cinématographiques de cet au revoir que pour l’uppercut nostalgique qu’il nous assénait. Après une décennie de galères professionnelles émaillées de quelques réussites (Copland), Sly ressuscitait artistiquement grâce à l’Étalon italien. En revenant aux racines de son succès…

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Plus qu’un héros de cinéma

Devant et derrière la caméra, mais aussi à l’écriture, il fait un sans-faute avec « ce chapitre final qui, selon lui, offre une conclusion aussi humble que noble à la vie de Rocky ». Pour le public, le boxeur est bien plus qu’un héros de cinéma, c’est une icône que l’on admire de génération en génération avec la même ferveur. Fin de l’histoire ? C’était sans compter sur le jeune et talentueux Ryan Coogler (Black Panther, le dernier Marvel, c’est lui) pour Rocky : "J’ai grandi en regardant les films avec mon père, c’était notre passion commune." Pour Coogler, poursuivre la saga était un rêve. Il a dû convaincre Stallone de l’accompagner dans l’aventure.

Son idée : imaginer un fils naturel à Apollo Creed, Adonis, qui, en mémoire de son père et du bon vieux temps, demande à Rocky de l’entraîner. "J’ai trouvé incroyable qu’un si jeune cinéaste soit autant fasciné par cette saga ancestrale. Et j’avoue que cela m’a intrigué", raconte Stallone. Les deux hommes parlent boxe et cinéma : ils sont sur la même longueur d’onde. "J’ai vécu quarante ans avec ce personnage, explique Sly. Il était enfin temps de passer le flambeau. L’idée du fils d’Apollo Creed a été un coup de génie !" Quand Adonis débarque dans la vie de Rocky, le champion n’a pas à proprement parler la grande forme. Veuf, il vit dans le souvenir de ses chers disparus : la boxe, c’est du passé. Les rêves de gloire se sont fanés, mais pas le sentiment de culpabilité d’avoir laissé son ami, mort sur le ring, combattre une fois de trop…

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