Crâne rasé, tutelle, avortement... Les premières révélations de Britney Spears dans son livre "The Woman in Me"

Alors que doit sortir le 24 octobre prochain la première autobiographie de Britney Spears, intitulée The Woman in Me, le magazine People partage en exclusivité quelques extraits de cet ouvrage très attendu par les fans de la chanteuse.

L'artiste de 41 ans qui assure raconter "sa vérité" dans ce livre aborde notamment sa décision de se raser le crâne en 2007, point culminant de la descente aux enfers de la chanteuse qui reste gravé dans l'histoire de la pop culture.

"En grandissant, j'ai été tellement observée. On me regardait de haut en bas, les gens me disaient ce qu'ils pensaient de mon corps, depuis que j'étais adolescente. (...) Se raser le crâne et se mettre en scène étaient mes seuls moyens de riposte", confie Britney Spears dans son livre, relayé par People.

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A post shared by Viktorija Burakauskas (@toribur) on Jan 21, 2020 at 8:43am PST

Placée ensuite sous la tutelle de son père, Jamie Spears, de 2008 à 2021, après avoir manifesté des troubles psychologiques, la chanteuse explique qu'elle n'a pas été autorisée à conserver ce look.

"On m'a fait comprendre que cette époque était désormais révolue. Je devais me laisser pousser les cheveux et retrouver la forme. Je devais me coucher tôt et prendre tous les médicaments qu'on me disait de prendre", indique-t-elle.

"Je ne méritais pas ce que ma famille m'a fait"

Britney Spears revient également sur son placement sous tutelle, levé en 2021 après une longue bataille en justice de la chanteuse. 13 années pendant lesquelles la chanteuse se sentait "comme l'ombre d'elle-même".

"J'étais devenue un robot. (...) J'avais été tellement infantilisée que je perdais des morceaux de moi-même. La mise sous tutelle m'a dépouillée de ma féminité et m'a transformée en enfant", affirme Britney Spears dans son ouvrage.

"Je repense aujourd'hui au fait que mon père et ses associés ont contrôlé mon corps et mon argent pendant si longtemps et cela me rend malade... Pensez au nombre d'artistes masculins qui ont gaspillé leur argent, qui ont eu des problèmes de drogue ou de santé mentale. Personne n'a essayé de leur retirer le contrôle de leur corps et de leur argent. Je ne méritais pas ce que ma famille m'a fait", ajoute la chanteuse.

Lors de son passage devant la justice américaine pour demander la levée de sa tutelle, Britney Spears avait notamment affirmé n'avoir pas pu se faire retirer son stérilet alors qu'elle souhaitait avoir d'autres enfants, et être obligée de prendre des médicaments qui la faisaient se sentir "ivre". Des faits auxquels la chanteuse fait à nouveau allusion de manière implicite dans son autobiographie.

"C'est ce qui est difficile à expliquer, la rapidité avec laquelle je pouvais osciller entre la petite fille, l'adolescente et la femme, à cause de la façon dont ils m'avaient privée de ma liberté. Je n'avais aucun moyen de me comporter comme une adulte, puisqu'ils ne me traitaient pas comme une adulte, alors je régressais et j'agissais comme une petite fille; mais ensuite, mon moi adulte reprenait le dessus", assure Britney Spears dans son livre.

Enceinte de Justin Timberlake

"La femme qui est en moi a été rabaissée pendant longtemps. Ils voulaient que je sois sauvage sur scène et que je sois un robot le reste du temps. J'avais l'impression d'être privée de tous les bons côtés de la vie. (...) Ils voulaient faire en sorte que tout soit aussi routinier que possible. C'était la mort de ma créativité en tant qu'artiste", poursuit la chanteuse.

Parmi les nombreuses confidences présentes dans ces mémoires, Britney Spears révèle également être tombée enceinte et avoir avorté lors de sa relation avec l'artiste Justin Timberlake, entre 1999 et 2002, alors qu'ils n'avaient respectivement que 17 et 18 ans.

"Justin n'était vraiment pas d'accord avec cette grossesse. Il a dit que nous n'étions pas prêts à avoir un bébé dans nos vies, que nous étions bien trop jeunes", écrit Britney Spears dans le livre.

Rédigé avec "candeur et humour", The Woman in Me de Britney Spears témoigne de l'importance "pour les femmes de raconter enfin leurs histoires, dans leurs propres termes", selon son éditeur Simon & Schuster. L'ouvrage est attendu en librairie aux États-Unis et en France dès le 24 octobre.

Article original publié sur BFMTV.com