CP dédoublés : Blanquer annonce des postes «supplémentaires» déjà alloués

Ecole primaire Alphonse Baudin, dans le XIe arrondissement de Paris, en 2010.

Le ministre de l'Education nationale a annoncé la création de 4 000 postes d'enseignants pour la rentrée 2017. Or, il s'agit d'effectifs dans leur majorité déjà attribués.

La mise en œuvre de la réforme «100% de réussite au CP», aussi appelée «CP à 12», n’en finit pas d’inquiéter les enseignants. Sur le principe, il s’agit, comme l’avait prévu Emmanuel Macron dans son programme, de dédoubler les effectifs des classes de CP situées en REP+ (les zones constituant le réseau d’éducation prioritaire), puis, à la rentrée 2018, en CE1 et aussi en REP «simple», afin que les élèves ne soient que 12 par classe. L’idée, c’est de leur donner plus de moyens, plus d’attention, pour notamment bien maîtriser la lecture à l’issue du cours préparatoire.

Une mesure critiquée sur le fond par plusieurs professeurs des écoles, notamment en Seine-Saint-Denis, où une grève a eu lieu vendredi dernier contre l’application de cette mesure, mais qui préoccupe surtout pour sa forme. En Haute-Garonne (par exemple à Toulouse), dans le Rhône, le Var, le Vaucluse, en Seine-et-Marne ou en Seine-Saint-Denis, notamment, les enseignants s’inquiètent que cette réforme ne signe la fin du dispositif «Plus de maîtres que de classes» (PDMQDC), mis en place en 2013 par le précédent gouvernement et qui consiste à envoyer dans chaque école de REP+ un professeur des écoles surnuméraire, qui peut prendre des élèves par petits groupes pour travailler des points spécifiques. S’il n’a pas encore été officiellement évalué, il a plutôt bonne presse parmi les enseignants. Or, pour trouver suffisamment de professeurs pour dédoubler les classes de CP, plusieurs académies vont devoir se servir dans les effectifs d’enseignants surnuméraires et de remplaçants.

«Moments décisifs»

En annonçant que les «CP à 12» seraient mis en place dès la rentrée 2017, le ministre de l’Education nationale a cru bon de préciser qu’ils n’entraîneraient pas la fin du «PDMQDC», lequel serait évalué en même temps que la nouvelle (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

François de Rugy élu président de l’Assemblée nationale
Les sénateurs en Marche forment un groupe avant les élections de septembre
Rugy en marche pour le «perchoir» de l’Assemblée
A l'Assemblée, les présidents ne sont toujours pas des présidentes
Doubs: Frédéric Barbier ne sera plus membre du Parti socialiste