Covid-19 : XBB et ses descendants ne seraient pas plus virulents que les autres sous-variants d’Omicron

Les nouvelles versions du coronavirus sont plus infectieuses et plus résistantes aux anticorps que leurs prédécesseurs.

Une nouvelle famille du covid menace la planète : les variants XBB, XBB.1 et XBB.1.5, les versions les plus contagieuses du coronavirus à ce jour. Le premier, détecté en août 2022 en Inde, est issu d’une recombinaison de deux lignages du variant Omicron BA.2 : BA.2.10.1 et BA.2.75. Grâce aux mutations héritées de ces deux parents, XBB est devenu majoritaire dans plusieurs pays asiatiques en quelques mois, alors que son descendant XBB.1.5 monte rapidement aux États-Unis.

Pour le moment, on ne sait pas quelle est la virulence de cette nouvelle famille du coronavirus, mais les autorités sanitaires affirment qu’il n’y a pas de raison pour que XBB et ses descendants causent des formes plus sévères que les autres membres d’Omicron. C’est ce que semble confirmer la première étude épidémiologique sur ces variants, publiée comme preprint le 6 janvier 2023 (autrement dit, ce travail n'a pas encore été revu par les pairs).

XBB est devenu majoritaire en Inde en octobre

L’étude, réalisée dans l’état de Maharashtra, à l’ouest de l’Inde, a analysé 1.039 personnes infectées par le coronavirus entre le 10 juillet et le 10 décembre 2022. Tous les groupes d’âge étaient représentés, avec un âge médian de 37 ans. Durant cette période, la grande majorité des participants était infectée par le variant BA.2.75 (67%), suivi par XBB (17%), qui est devenu majoritaire en octobre. Il n’y avait pas de différence significative entre l’ầge moyen ni le sexe des personnes infectées par les différents variants.

Coté symptômes, pas de différence non plus, mais cette information clinique n’était pas disponible pour une partie des participants. Elle n’est donc pas complète. Parmi les près de 500 personnes pour lesquelles cette information a pu être analysée, le symptôme le plus commun étant de la fièvre (73 % des participants) ; seulement 115 d’entre eux ont nécessité une hospitalisation (23 % des personnes avec cette information), dont 32 ont eu besoin de oxygénisation (6,5%) et 15 sont décédés (3%).

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