Covid-19 : plus de cas mais une diminution de son infectiosité et sa gravité ?

Qu'il parait lointain le temps où l'on connaissait par coeur les noms des variants du Covid-19. Ce lundi, Santé publique France communique sur la propagation rapide dans le monde entier et en France du sous-lignage KP.2 du variant JN.1, un « descendant » d'Omicron, dernier variant jugé préoccupant (Variants of concern, ou VOC) par l'OMS pour son impact important sur la santé publique (augmentation de la transmissibilité, de la gravité de l’infection ou encore échappement immunitaire). A ce jour, aucun lignage n’est classé VOC, explique SpF dans son propos liminaire.

Le variant KP.2 présente une résistance accrue aux anticorps neutralisants des vaccins

Pour autant, si depuis mars 2024, le Covid circulait peu en France, on observe depuis la mi-mai, une hausse des indicateurs. C'est le variant JN.1 qui circule majoritairement en France depuis fin novembre 2023, avec pour sous-lignage le plus détecté le KP.2. JN1 possède plus de 30 mutations au niveau de la protéine Spike ce qui confèrent un échappement à la neutralisation par les anticorps.

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Mais, heureuse nouvelle, aucun signal préoccupant en termes de sévérité ne lui a été associé. Le profil clinique des patients infectés par JN.1 diffère de celui des patients infectés, avec une obésité plus fréquente chez les patients infectés par le variant JN.1 et à l’inverse, une immunosuppression moins fréquente.

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